Fanfic - Chapitre 7
Je tiens à m'excuser pour l'immense retard, mais à cause des exams, de la coupure d'internet et tout un tas de problèmes je n'ai pas pu écrire et le mettre. Mais je ne vais pas en dire plus et je vous souhaite une Bonne Lecture et n'oubliez pas le petit commentaire ça encourage beaucoup! Merci!!!
Chapitre 7
Mon réveil a sonné, plusieurs fois même, sans que je fasse quoi que ce soit pour l’arrêter. J’étais si lasse, mais je me suis forcée à me lever. J’aurai bien aimé que tout ce qui s’est passé hier ne soit qu’un rêve, mais cela ne serait qu’espérer en vain. J’étais bel et bien devenue le « majordome » d’Ambre, cette dernière avait volé tous mes derniers souvenirs d’Aminellie et me faisait chanter. Si la colère est montée en moi, je ne l’ai même pas senti, preuve que j’étais vraiment fatiguée… Mon « Maitre » m’a clairement ordonnée de faire tout ce qu’elle veut sous peine de voir bruler toutes les photos. Cette fille est dingue. Pourquoi… Pourquoi s’acharne-t-elle ? J’en ai marre, juste pour une futilité, elle s’en prend à moi et se venge sur Aminellie. Mais combien de temps vais-je vire comme un esclave ? Enfermée dans mon mal-être ? J’ai soupiré et je suis directement allée prendre mon petit-déjeuner. Lorsque je suis arrivée dans la cuisine, je me suis figée. J’avais complétement oubliée que pendant deux mois, j’allais vivre avec Lysandre. Je me suis ressaisie, je l’ai salué et j’ai pris mon petit déjeuner. Pendant tout ce temps, nous n’avons pas parlé, nous nous ne sommes même pas regardés… On était de parfaits étrangers l’un envers l’autre. Pendant que je mangeais mes céréales je sentais un malaise autour de nous, voir une tension grandissante. Je suis allée me douchée et je me suis habillée normalement pour être aussi discrète que possible. Lorsque je suis allée au salon pour partir, mon colocataire m’attendait. « La première chose que je vais te demander c’est de couper les liens avec tous tes petits amis ensuite demain tu ne viendras pas à l’école mais tu m’achèteras tout ce que je voudrais et pour m’assurer que tu le feras tu devras m’envoyer une photo devant chaque boutique avant et après l’achat. » Comment étais-je sensée opérer si Lysandre m’accompagne jusqu’à l’école ? Je devrais inventer une excuse. Néanmoins il restait toujours un problème : rester loin de tout le monde. Si je vivais avec l’un de mes amis, les autres peuvent toujours lui rendre visite en même temps à lui et à moi. Il faudrait que je trouve la solution. Normalement c’est là que mes talents d’actrices doivent se montrer mais en ai-je seulement envie ? J’ai soupiré. Il a ouvert la porte et, en parfait gentleman, il m’a laissée passer. J’ai fait semblant de me souvenir que j’avais oublié quelque chose d’important en me frappant le front avec la paume de ma main.
Moi : Ah ouais…
Lysandre : Qu’y a-t-il ?
Moi : Eh bien… j’ai oublié quelque chose, je retourne à l’intérieur et je te rejoins au lycée. Pars sans moi.
Lysandre : … Non je t’accompagnerai.
Moi : Non ! Enfin… je veux dire… tu n’es pas obligé, je… j’ai perdu ce que je cherche et tu n’as pas à être en retard à cause de moi.
Lysandre : Est-ce si important ?
Moi : Non, enfin oui. Oui et non. (Voilà que je m’embrouille maintenant!) C’est assez important pour que je le cherche maintenant mais si je ne le trouve pas ben tant pis…
Lysandre : Si ce n’est trop te demander c’est quoi cette chose ?
Moi : Euh… (Je n’y avais pas réfléchi. Allez Aminessa invente quelque chose, le premier truc qui te passe par la tête.)
J’ai marmonné un truc que même moi ne comprenais pas ce que j’avais dit. Il me demanda de répéter c’est alors que j’ai pensé à Rosalya.
Moi : En fait, il s’agit d’une paire de chaussure que m’a prêtée Rosa, il n’y a pas longtemps. Je lui ai promis de lui rendre hier mais j’ai complétement oublié. Elle ne m’a rien fait mais a exigé que je le lui rende au plus tard mercredi et voilà ce soir je n’aurai peut-être pas le temps de les chercher. Et surtout ne lui dis rien avec un peu de chance elle a oublié.
Lysandre : … Cela correspond bien à son style, j’espère pour toi que Rosa a oublié… Je te souhaite bonne chance pour ta… recherche et ne t’inquiète pas je ne lui dirai rien.
Moi : Ok… bon ben à plus tard.
Lysandre (penseur) :… oui, à plus tard Aminessa.
Je me suis assurée qu’il partait bien, Lysandre n’avait pas l’air de me croire entièrement. Mais entre menteur, on se méfie facilement de ce que l’autre dit, n’est-ce pas ? Lorsque je l’ai regardé partir il s’est retourné vers la fenêtre de l’appartement. Instinctivement je me suis baissée avant qu’il ne me voit. J’ai attendu l’heure à laquelle le portail fermait avant de partir. Au cas où Lysandre me chercherait, j’ai changé de vêtement en restant dans le même style de discrétion. Ensuite j’ai enfilé un sweet à capuche par simple mesure de sécurité puis je suis partie. J’ai déambulé une demi-heure avant de recevoir un message d’Ambre qui m’ordonnait d’aller lui acheter un nouveau sac et des chaussures assorties et de les lui ramener entre midi et deux. J’ai exactement fait ce qu’elle me demandait : j’ai acheté son foutu sac à main beige et ses bottines beiges, tous les deux pour cinq cents euros et je me suis bien photographié après et avant mon achat. A quoi cela allait-il lui servir ? Puis je suis allée au lycée en me faufilant en douce, par le mur que j’avais escaladé hier. Personne ne m’a vu et heureusement j’aurai eu du mal à trouver une excuse. Maintenant comment allais-je faire pour la retrouver ? Merde ! Ce n’est que le premier jour et ça m’énerve déjà. Elle l’a fait exprès. J’ai tenté de me calmer en vain et je suis rentrée. Je l’ai finalement trouvée au fond du couloir dans les escaliers.
Ambre : Ce n’est pas trop tôt !
Li : Tu l’as fait attendre, c’est impardonnable.
J’ai resserré la prise sur le sachet et je le lui ai envoyé à ces pieds. Elle l’a regardée amusée.
Ambre : Tu ne crois pas que tu vas me le donner simplement comme ça… Tu t’agenouilles devant moi et tu le ramasses.
Li : Oh et puis tu dis « Ceci est pour vous…
Ambre :… ô votre sublime majesté ! »
Elles se sont mises à rires comme des baleines. Je me suis mordu la lèvre jusqu’à saigner rien que pour me retenir. Pour mes derniers souvenirs concrets avec ma sœur. Je me suis agenouillée et je lui ai tendu le sac et les chaussures en disant sa stupide phrase idiote. Elle a été émerveillée, j’ai cru que c’était fini donc je lui ai tourné le dos mais elle m’a rappelé à l’ordre.
Ambre : Tss… où comptes-tu aller ? Il faut que tu mettes les ballerines de sa majesté. Allez dépêche esclave ! Aha !
A contrecœur j’ai obtempéré, puis elle m’a donné ce que je croyais être le dernier ordre de la journée. Elle m’a dit de descendre au sous-sol et d’attendre cinq minutes puis de m’en aller. C’était trop simple mais je n’y ai pas fait attention et je suis descendu sans même me méfier une seule seconde. J’ai attendu et quand je me suis dit qu’il fallait que je remonter j’ai entendu des voix familières.
Rosalya : J’ai essayé de l’appeler de nouveau mais je tombe sur sa messagerie directe.
Castiel : J’vous le dit, la princesse a décidé de sécher.
Violette : M- Mais Aminessa… elle… n- ne ferait jamais une chose comme ça.
Iris : Je suis d’accord !
Castiel : Vous ne la connaissez que depuis une semaine, et je suis sûr que personne ne connait tout d’elle… enfin sauf son prince. Lys t’a dit qu’elle allait bien ce matin alors pourquoi n’est-elle pas là ?
Ils sont arrivés en bas et se sont tous éparpillés dans la pièce pour s’assoir. Je me suis cachée dans un casier poussiéreux. Je voyais quasiment parfaitement tout ce qu’il se passait. Lysandre s’était assis au piano, Castiel s’était adossé à un mur, Iris et Violette s’étaient assises et Rosalya était debout en pleine agitation.
Rosalya : Lysandre tu habites avec elle. Allait-elle bien ce matin ?
Lysandre :… je ne sais pas… Elle avait l’air malheureuse, égarée, ennuyée voir en colère. Aminessa me cachait quelque chose… je crois que…
Il s’est interrompu. Mon cœur a fait un bon. Avait-il découvert ?
Castiel : Tu crois quoi ?
Lysandre : En fait je n’en sais rien, on est un peu en froid depuis hier…
Il y a eu un silence. La sonnerie a retenti et toutes les filles sauf Rosalya sont parties. Il ne restait plus que mon amie aux cheveux blancs et les garçons.
Rosalya : Lys faut qu’on parle sérieusement. Va-t-elle bien ?
Lysandre : je ne voulais pas inquiéter les filles mais je crois que non. Et ce, depuis hier quand je…lui ai rappelé ce que j’ai fait mais j’ai menti.
Castiel et Rosalya : Quoi ?!
Rosalya : Mais t’es malade ! Pourquoi lui mentir ? Franchement un occasion en or ! … bon c’est décidé je vais faire un saut là tout de suite chez elle et lui parler.
QUOI ? Non, Rosa ne fais pas ça… Il faut que je trouve un moyen de m’échapper. Comment lui éviter de venir chez moi, si je ne peux ni la voir, ni lui parler ? Finalement c’est Lysandre qui me sauva, peut-être grâce à cette histoire de chaussures perdues.
Lysandre : Non... je vais m’en occuper moi-même. Rosa va en cours, Castiel et moi on va répéter en attendant.
Rosalya : Mais… Bon très bien. Bonne chance à vous les garçons.
Puis elle est partit. Lysandre a dit à Castiel de ne pas s’occuper le plus important est de répéter, ce dernier n’a rien relevé et ils se sont mis à répéter. C’était tellement beau, j’avais presque la larme à l’œil. Quand j’entendais la mélodie et la voix de Lysandre, j’étais transportée dans un monde plein de rêve. Leur musique me touchait énormément. J’étais en train de les écouter faire une deuxième composition quand mon portable a vibré dans ma poche. Mon Dieu ! Mon cœur a raté un battement. Heureusement que je l’avais mis sur vibreur sinon… je n’imagine même pas. J’ai regardé, c’était encore un sms d’Ambre. « Alors tu t’amuses bien ? Quand ils seront partis je veux que tu… » Que je quoi ?! Mais elle est malade, jamais je ne ferai ça. Cette… peste voulait que je détruise la guitare et le piano de mes amis. Pourquoi ferais-je ça ? Non et non ! Je refuse. Et de toute façon pourquoi veut-elle que je détruise la guitare de Castiel ? Ça n’a aucun sens, de plus ils ont bientôt un concert. Non et non ! Je ne peux pas leur faire ça. Aucun moyen. Je lui ai donc envoyé un message en disant gentiment ma façon de penser sur cet ordre. Ambre m’a menacée. Que dois-je faire ? Même pour ma jumelle, je ne pourrais pas faire ça à mes amis… Pas question ! Mais que dois-je faire ? J’ai failli éclater en sanglot, j’en avais marre. Une seule solution : je devais en parler à quelqu’un. Mais qui ? Pas les filles, ni Castiel, ni Lysandre. Armin et Alexy ? Non, ils viennent d’arriver pas besoin de leur attirer des problèmes. Et si j’en parlais à Nathaniel… Ambre est bien sa sœur. Je ne sais pas ce que ça va donner mais qui ne tente rien n’a rien. Puis la musique des garçons a cessé, ils en avaient fini et ils se sont mis à parler.
Castiel : Comment ça s’est passé hier soir ?
Lysandre : Avec Lisa?
Castiel : Ben oui banane ! Elle a accepté ?
Lysandre : Oui… elle a bien voulu, nous rendre ce coup de main.
Castiel : Un coup de main ? Lisa ? Elle a fumé quoi l’autre ? Un pétard ?
Lysandre : Je ne sais pas mais elle est devenue extrêmement gentille.
Qui était cette Lisa ? Quel rapport a-t-elle avec les garçons ? J’ai un mauvais pressentiment.
Castiel : P’tain tu te rends compte de ce que tu dis ?
Lysandre : Castiel les gens changent.
Castiel : Pas les pestes.
Lysandre : Passons… samedi soir nous pourrons jouer au Life Breaked, et le concert aura lieu le lendemain même heure dans le parc.
Castiel : Enfin ! Mais… tu n’avais pas dit qu’il nous manquait une chanteuse ?
Lysandre : Je sais… mais la seule personne qui pourrait le faire, m’en veux. Aminessa m’a ignoré ce matin, elle a même inventée une excuse pour ne pas que je l’accompagne.
Castiel : … On n’a qu’à prendre une autre personne.
Lysandre : Je ne veux pas prendre une autre personne qu’elle. Tu as bien vu que… nous étions connectés quand on chantait. Mais j’ai tout gâché…
Castiel : Merde Lys ressaisis-toi ! Ce soir tu la coinces et tu mets les points sur les i avec Princesse.
Lysandre : C’est fou ce que tu peux être bon conseiller mais ne jamais t’écouter.
Castiel : Mais qu’est-ce que ça veut dire ça ?!
Les garçons sont montés et ont fini par me laisser seule dans le sous-sol. Pourquoi la vie est-elle si compliquée ? Pff… ce n’est pas le moment de s’apitoyer, il faut que je trouve Nathaniel et que je lui parle de mes problèmes. Je suis donc montée et j’ai couru jusqu’en salle des délégués pour le trouver. Heureusement il était là et en plus seul. Il a été très surpris de me voir, j’espère qu’il ne va le dire à personne.
Nathaniel : Qu’est-ce que…
Moi : S’il te plait écoute-moi.
Nathaniel (inquiet): Aminessa, que se passe-t-il ?
Je lui tout expliqué. Il m’a regardé puis a secoué la tête, il ne me croyait pas. Il a défendu Ambre, croyant que je disais n’importe quoi.
Moi : Mais Nathaniel je te jure. Et là elle m’oblige…
Nathaniel : … à détruire la guitare de Castiel et le piano de Lysandre sinon elle brule tes photos. Es-tu sérieuse ? Je peux avouer que ma sœur est une peste mais elle ne ferait jamais ça surtout à Castiel.
Moi : Pourquoi tu ne veux pas m’écouter ?!
Nathaniel : Parce-que tu racontes n’importe quoi ! Maintenant laisse-moi, j’ai du travail.
Moi (retenant mes larmes) : Bien...
Je suis partie en courant vers la cours, et voyant que c’était bientôt la pause, je me suis cachée en haut d’un arbre. Pourvu que personne ne me trouve, que personne ne regarde vers le haut. Oh mon dieu c’est terriblement haut ! Maudit vertige. Aminessa calme-toi, respire. Tu as juste à attendre quinze minutes… quinze minutes. BRR… j’ai peur. J’étais en train de me calmer quand j’ai vu mes amis se diriger vers le banc juste en dessous de là où je me trouvais, ils avaient même l’air de parler d’un truc important pourvu qu’ils ne me voient pas.
Rosalya : Allez Violette, je suis sure qu’elle va bien.
Violette : M- Mais elle… elle n’a… sniff, même pas répondu.
Iris : Elle doit être sortie régler quelque chose.
Lysandre : C’est même fort probable, alors ne t’inquiètes pas.
Castiel : Les filles vous êtes…
Il se tut, tous lui jetèrent un regard noir avant qu’il ne parle.
Castiel : D’accord je n’ai rien dit…
Iris : Après les cours on va tous chez elle, et on va voir comment elle va.
Violette : Je suis d’accord.
Rosalya : Dire que j’avais prévu une soirée avec Leigh… mais bon il ne m’en voudra pas.
Lysandre : Je n’ai pas le choix on dirait… très bien.
Castiel : Toute façon je n’ai rien à faire.
Lysandre : Si tes devoirs.
Castiel : Pff… je n’en ai pas besoin. Je suis un génie.
Iris : Et dire que c’est vrai…
Ils ont continué à parler, heureusement aucun d’entre eux ne leva la tête. Dire que je dois m’éloigner d’eux tant que je n’ai pas récupéré mes photos, cette pensée me fit mal au cœur. J’ai failli pleurer mais je me suis ressaisie… La pause s’est déroulée sans accident, enfin c’est ce que je croyais avant de croiser le regard d’Ambre qui a souri en me voyant. Elle s’approcha d’eux et leur demanda comment j’allais. Castiel s’énerva en disant qu’elle y était forcément pour quelque chose. Cela a failli dégénérer en bataille quand Ambre a dit quelque chose qui cloua tout le monde sur place.
Ambre : Aminessa n’est pas la fille que vous croyez, à votre place je ne lui ferais pas confiance.
Tous :… Quoi ?!
Lysandre (fronçant les sourcils) : Que veux-tu dire ?
Ambre (souriante) : Rien. A part que demain, elle reviendra et il se passera des choses assez… intéressantes.
Rosalya : Les filles, lâchez-moi. Je vais lui en coller une.
C’est là que Nathaniel est venu vers eux, à cause de l’agitation qu’ils provoquaient. Il leur ordonna de cesser immédiatement, il demanda à sa sœur d’attendre dans le bureau, celle-ci partit sans s’opposer, en souriant et en me jetant un dernier coup d’œil. Quant aux autres il leur demanda de raconter ce qui s’était passé.
Nathaniel : Mmh…
Lysandre : On dirait que quelque chose te préoccupe.
Nathaniel : Ce n’est rien… Avez-vous des nouvelles d’Aminessa ?
Violette : Pas depuis hier.
Nathaniel : Je vois. Si vous la voyez dites-lui de venir me voir pour parler de… ses photos. A plus tard.
Il partit rejoindre sa sœur. Les autres parlèrent de ce qu’avait dit Ambre, il y a forcément quelque chose qui clochait, ils en ont déduit que j’avais un problème. La suite de la conversation tournait à trouver un moyen de m’aider quoi que fut le problème. Il y a eu la pause et ils sont partis en EPS. Je n’avais pas beaucoup de temps avant de peut-être les voir réapparaitre. J’ai pris mon courage à deux mains et je suis descendue de l’arbre. J’ai attendu que mon cœur se calme avant de sprinter dans les couloirs et essayer de parler avec Ambre. Ce petit jeu n’avait duré qu’un jour mais c’était quand même trop. Je courus dans le couloir puis tombai comme d’habitude. Je me suis réceptionnée sur Alexy encore une fois. Je ne m’attendais pas à tomber sur les jumeaux aujourd’hui. ß Dans tous les sens du terme.
Alexy : Salut Aminessa, on dirait que je t’ai manqué.
Moi : ça va ? Oh mon dieu… je suis désolée.
Alexy : Oui oui ! Mais mon petit doigt me dit que j’irai mieux quand tu te seras levée.
Moi : Aha ah oui… ça va Armin ?
Quand je me suis levée, je l’ai vu qui détournait le regard aussi rouge qu’une tomate. J’ai toute suite deviné qu’il avait encore une fois vu ma culotte.
Armin : Ouais… si tu pouvais éviter de faire un striptease à chaque fois qu’on se voit.
Moi : Quoi ? Qui ? Moi ?
Alexy & Armin : Nah l’araignée qui est sur ton épaule !
J’ai failli hurler de peur mais je me suis rappelée que personne ne devait s’apercevoir que j’étais ici alors je me suis précipitée dans les bras des jumeaux qui ne s’attendaient pas à ça et qui sont tombés au sol avec moi. Même là je continuai à les serrer, depuis mon enfance j’avais une peur panique du feu, du noir et des araignées. Juste une mauvaise expérience de mon enfance.
Armin & Alexy : Aminessa… on est déso… c’était juste une blague. Désolés.
Moi : Sérieux ?
Alexy : Oui.
Moi : aha aha… Les gars ce n’est pas drôle. Sniff…sniff.
Alexy : Au moins vois le bon côté cette fois mon frère ne voit pas ta…
Armin : Euh… Non mais … Aminessa je vois ton soutif… je sais pas si c’est mieux.
Quoi ?! Mon soutif ? Impossible à moins que je n’ai déchiré mon tee-shirt. Mais comment ? Oh ! En descendant de l’arbre, j’ai dû m’écorcher avec une branche. Pourquoi la vie s’acharne sur moi ? Je suis maudite c’est ça.
Alexy : Moi je pense que c’est mieux.
Armin : Ouais je crois que t’as raison.
Moi : Les garçons !
Alexy et Armin (souriants) : La fille !
Moi : Abrutis ! Aidez-moi plutôt !
Je me suis levée et me suis retournée pour regarder l’ampleur des dégâts sur mon tee-shirt. Une longue déchirure horizontale au niveau de ma poitrine. Heureusement que ce n’était pas mon tee-shirt préféré et que mon sweet était ouvert. J’ai refermé mon sweet pour cacher la déchirure. Que faire ? Après tout personne ne devait me voir aujourd’hui et je devais stopper toute amitié. Mais je ne suis pas prête à le faire, cependant il le faut.
Moi : Bon ben… les garçons je dois y aller donc à…
Armin : On ne t’a pas vu de toute la journée…
Alexy : … as –tu un problème ?
Moi : Mais non ! Bien sûr que non.
Armin & Alexy : Pourquoi as-tu l’air si pressée de partir ?
Moi : N’est-ce pas normal quand on est à l’école ?
Alexy : J’avoue !
Armin : Ben pourquoi t’es venue à l’école cet aprèm si t’étais pas là le matin ?
Moi : Ben… (Faut que je trouve quelque chose…) pour le comité.
Alexy & Armin (penchant la tête sur le côté) : quel comité ?
Moi : Le comité d’évènement, vous savez vous l’avez rejoint et on doit avoir une réunion aujourd’hui.
Armin & Alexy : Ah bon ?!
Moi : Euh… Ouais… Mais attendez si vous êtes dans ma classe qu’est-ce que vous faites ici au lieu d’être en EPS ?
Les jumeaux se sont regardés en souriant et m’ont expliqué qu’ils avaient oublié leur linge et qu’ils n’étaient pas très sportifs. Alors ils ont demandé à la directrice une dispense spéciale pour qu’il puisse rentrer chez eux avant l’heure, elle avait accepté. Armin m’a ensuite retournée la question. J’étais prise au dépourvu, j’ai donc bredouillée une réponse évasive « problèmes familiaux ». Les jumeaux ont hoché la tête mais n’ont rien dit.
Alexy : Ben puisque t’es venu pour le comité, on s’installe dans une salle ?
Le « NON ! » qui est sorti de ma bouche était un peu trop précipité et trop dure.
Moi : Je veux dire on ne pourrait pas faire ça chez vous, la directrice n’a pas encore notre salle alors on est obligé de le faire ailleurs. Et… et… comme vous aviez prévu d’aller chez vous c’est déjà bon.
Ils ont eu l’air gênés, ils ont eu le même geste de mettre la main derrière la tête et de se gratter. Après un long « Beeeeeen… » synchronisé, les jumeaux ont accepté à condition que je ne fasse pas attention au désordre. J’ai accepté et on s’est mis en chemin. Leur maison n’était pas très loin du lycée donc nous sommes vite arrivés, elle était petite mais très agréable. Nous sommes installés dans le salon où des tonnes de vêtements et jeux jonchaient le sol et même des boites de nourriture dont de la pizza, nourriture italienne, etc. Mais je n’y ai pas prêté attention, il fallait que je trouve un moyen de régler mes problèmes et l en priorité, trouver une idée pour le comité. J’avais inventé ça sur le coup, maintenant il faut que j’assume. Par contre même si la volonté y est, je n’ai aucune idée. Que peut-on faire pour la fête d’Halloween ?
Moi : Les gars vous avez une idée ?
Armin : Nah !
Alexy : Oui ! Déjà tout le monde vient déguiser…
Armin : …NON ? C’est vrai ! Ce sera Halloween on va être en costard cravate. Franchement ce n’est pas comme si c’est l’une des fêtes où on peut se déguiser.
Alexy : Bref !
Armin : Comment oses-tu me breffez ?!
Alexy : Comme ça ! Attends, je le refais : Bref !
Armin : Bref toi-même !
Alexy : Breffons ce bref inutile…
Armin : Tu dis que je suis inutile ?
Alexy : Je ne l’ai jamais dit.
Armin : Mais tu n’en penses pas moins, n’est-ce pas ?
Moi : Les garçons ! On dirait des enfants de cinq ans !
Les jumeaux : Déso…
J’aurai presque rit de leur chamaillerie, je faisais exactement la même chose avant. Même si ça donne l’impression qu’on ne s’entend pas bien en fait c’est tout le contraire. Durant ces deux semaines, Aminellie m’aura manquée bien plus qu’après l’accident. Pendant que je pensais, Armin me regarda.
Armin : Aminessa, ça ne va pas ?
Moi (sursautant légèrement) : Si, bien sûr que si… Reprenons.
Il continua me fixer, comme si je ne sais pas peut-être qu’à ces yeux je suis une personne étrange…
Alexy : Comme je le disais avant que mon frère préféré ne m’interrompe… Nous devrons chacun réfléchir sur la nourriture, la déco et la musique. En tout cas pour l’instant, ensuite nous…
Nous nous sommes mis au travail immédiatement et jusqu’à la tombée de la nuit. Pendant qu’Armin réfléchissait sur la déco, son jumeau s’occupait de la musique et moi de la nourriture. Bien qu’au début je séchais, j’avais trouvé une idée assez originale. Nous avons mis en commun nos idées avant de se mettre d’accord pour la prochaine rencontre, il faut savoir où nous allons le faire. Pour l’instant aucun de nous n’a d’idée.
Moi : On fait comme ça ?
Les jumeaux : Ouaip !
Armin : Il est déjà dix-neuf heures…
Alexy :… On te raccompagne chez toi ?
Moi : Chez moi ?
Les jumeaux : Ben oui, chez toi. Une maison, un endroit où tu vis…
Moi : Bien sûr, je n’avais pas oublié. Le problème est que…
Est que quoi ? Quel autre mensonge devais-je inventer ? Je ne pouvais pas rentre pour la simple est bonne raison que là-bas m’attend Lysandre et les autres pour me demander des explications sur mon absence. Il me faut ne rien dire et couper les ponts avec eux, même si je le regretterai plus tard. Pas question de perdre mes photos même si pour ça je dois rester seule à jamais. Alors peu importe ce que je décide de dire, il faut que cela soit convaincant je ne peux pas me permettre de rentrer, du moins pour ce soir.
Moi : Le problème est que j’ai perdu les clefs de chez moi donc je ne peux pas rentrer. Et là je ne sais pas où aller… bon je ne vais pas vous déranger plus que ça et je vais essayer de trouver quelqu’un chez qui habiter. Bon ben à demain.
Alexy : On ne peut pas te laisser vagabonder cette nuit toute seule… tu n’as qu’à dormir ici ?
Moi : Vraiment ? Mais c’est trop de votre part, je ne peux pas accepter.
Armin : En fait on ne te demande pas ton avis. Tu restes ici point.
Moi : Merci les garçons.
Les jumeaux : Par contre qu’est-ce qu’on mange ? Aucune idée. On commande ?
Moi : Pas besoin pour payer le loyer, je vais vous cuisiner quelque chose.
Armin : Merci j’ai une faim de loup ! Allez dépêche-toi servante !
Alexy : Tu pourrais aussi faire le ménage pour payer le loyer.
Moi : Aha ! Vous êtes H-I-L-A-R-A-N-T-S ! Sinon vous voulez quoi ?
Les jumeaux : Du homard !
Je les ai regardé l’air de dire « vous vous foutez de moi là ? »
Les jumeaux : Okey, on veut…la surprise du chef.
Moi : Vraiment ?
Les jumeaux : Ouaip ! On ne sait pas quoi choisir alors débrouille toi avec ce qui a dans le frigo.
Alexy : Mais il y a rien dans le frigo.
Armin : Ah ouais…
Je leur ai dit de ne pas s’en faire, je vais me débrouiller. Au final j’ai pris deux tomates par-là, du thon par-ci et le reste de moutarde qui trainait. Après avoir cuisiné, nous nous sommes mis à table. On a commencé à parler, puis Armin me fait remarquer une nouvelle fois que je n’ai pas l’air bien pourtant je lui assure que oui. Puis Alexy intervient en disant que je ne portais plus mon bracelet avec le saphir et m’a demandé pourquoi. Je n’ai rien répondu, je me suis mordue les lèvres pour m’empêcher de pleurer, je me souvenais encore de l’odeur de la fumée, les cendres… Mon cœur se serra et je faillis éclater. Les jumeaux ont changés de sujet me laissant le temps de me reprendre. Nous n’avons plus parlé de cela pendant tout mon séjour. Puis est venu le temps où nous devions aller nous coucher. Alexy me passa comme pyjama ses anciens vêtements qu’il ne portait plus, je les enfilai quand j’entendis Armin élever la voix. Même si je les connaissais pas vraiment, je sais que les jumeaux ne sont pas de nature à s’énerver ou élever la voix alors je les ai rejoints dans la chambre d’Armin, qui comme le reste de la maison était en bazar total.
Armin : Non !
Alexy : Attends tu te rends compte qu’elle n’en a pas besoin contrairement à Aminessa.
Armin : M’en fiche ! C’est MON matelas donc j’en fais ce que j’en veux.
Alexy : Punaise Armin ! Sophie n’a pas besoin de ce matelas !
Armin : Eh bien si !
Alexy : Eh ben non !
Armin : Pff tu ne sais pas c’est quoi prendre soin des trucs auxquels on tient. Donc Sophie restera là !
Alexy : Je te demande juste une faveur, pour moi steup’ ?
Armin : Pas question.
Alexy : Bien vu que Sophie a plus d’importance que moi, sache que tu n’es plus mon frère.
Armin : Toute façon, je n’ai jamais voulu être le tien.
Les jumeaux : On est au moins d’accord sur ça ! Tu n’es plus mon frère !
Alexy : Bien !
Armin : Bien ! Je n’aurai pas rêvé mieux.
Alexy est parti dans sa chambre en faisant claquer sa porte. Je suis restée sur le seuil de la porte de chambre d’Armin abasourdie parce qu’il vient de se passer. Les jumeaux s’étaient disputés par ma faute. Mais ils n’avaient pas besoin d’aller jusqu’à dire qu’ils ne sont plus frères. Ils ne sont pas que frères, ils sont jumeaux ce lien est encore plus fort donc aller jusqu’à le renier… Et pourquoi ? Pour une broutille. Pas question que je sois la cause de cette rupture fraternelle.
Moi : Armin tu devrais aller t’excuser.
Armin : ce n’est pas moi qui ai commencé, c’est à lui de s’excuser.
Moi : C’est ton jumeau !
Armin : Il ne l’est plus.
Moi : C’est comme si tu te fâchais contre toi-même : ça n’a pas de sens !
Armin : Pas envie… il fera ses excuses ou rien. Je ne veux plus le revoir. Pendant qu’on y est je crois que ce serait mieux s’il disparaissait à jamais.
Disparaitre à jamais…il veut dire qu’Alexy meurt. Même symboliquement c’est inacceptable. Je l’ai giflé assez fort pour qu’il soit déstabilisé.
Moi : Tu souhaites que ton frère jumeau disparaisse à jamais ? Tu te rends compte de la bêtise que tu viens de dire ! Sais-tu ce que ça fait de perdre un jumeau ? Non ! Tu ne peux même pas imaginer ce que ça fait : se sentir seul. Non abandonné. C’est comme si toi aussi tu étais mort, tu n’as plus le goût de vivre ne serait-ce qu’une minute de plus sans ton frère. Celui avec qui tu fêtais ton anniversaire, celui qui savait ce que tu ressentais, celui avec qui tu avais une complicité unique, vous n’aviez même pas besoin de mot pour vous comprendre et celui qui ne t’abandonnait jamais. Imagine ce que serait ta vie s’il venait vraiment à disparaitre et que tu ne t’étais pas réconcilié avec lui. Tu puerais le remord à plein nez ! Moi je s…comprends ce que ça fait, ok vous vous disputez, ok vous ne vous parlez plus pendant des jours mais n’allez pas à dire que vous n’êtes plus frères. C’est horrible de la part de son jumeau ! Si tu attends ses excuses, lui attendra les tiennes en premier parce-que vous êtes tous les deux têtus. Alors là non monsieur, tu prends tes clic et tes clac et tu vas faire le premier pas. Et m’en fous que ce soit toujours toi, que tu sois l’ainé ou pas des deux. Tu y vas maintenant !
Il est resté un moment silencieux puis il est parti de la chambre pour aller voir son frère. Ce dernier avait fermé sa chambre à clef, donc Armin a frappé sur la porte.
Armin : Alex ouvre… je dois te parler.
L’autre jumeau n’a rien dit, mais il a mis de la musique de son côté surement pour ne pas entendre son frère ou pour lui dire de partir. Armin a martelé la porte pour qu’Alexy lui ouvre mais il en a rien fait. Alors le frère qui est venu s’excuser a donné un coup de pied dans la porte jusqu’à ce que celle-ci cède.
Alexy : Mais t’es malade !
Armin : Oui ! Et je suis venu m’excuser !
Alexy : Ben j’en veux pas de tes excuses !
Armin : Je te demande pas ton avis ! … Alex tu es mon frère jumeau, je n’aurai jamais dû me mettre en colère à cause de Sophie, je t’ai dit des trucs impardonnable… pardonne-moi s’il te plait. Je ne tiens pas être fâché avec toi.
Alexy : … Moi aussi j’ai dit des trucs impardonnables, je n’aurai pas dû m’en prendre à ce que tu aimais le plus. Pardonne-moi, je ne tiens pas non plus à être fâché avec toi frérot… Câlin ?
Les jumeaux se sont faits un câlin, visiblement réconciliés. C’était beau à voir. Puis comme par miracle ils se sont souvenus que j’étais en train de les regarder et ils se sont séparés. Ils se sont mis droits et ont toussé.
Armin : hum hum… ne fais attention à ce que tu viens de voir. Nous, on est viril !
Moi (souriante) : Mais bien sûr !
Armin : J’te jure n’est-ce pas Alexy ?
Celui-ci ne disait rien, il avait la larme à l’œil.
Armin : P’naise Alex ! J’t’ai dit viril quoi !
Alexy : Sniff…tooi peut-être mais…sniff pas mooi !
Armin : Pourquoi tu fais ton sensible maintenant ?
Alexy : C’est toi qui es sadique.
Armin : Pff n’importe quoi ! … Au fait merci Aminessa.
Moi : de rien. Mais une question qui me trotte dans la tête depuis hier : c’est qui Sophie ?
Alexy (souriant): L’adorable dulcinée de mon frère.
Moi : oh. Elle vit ici ?
Alexy (souriant) : 24h/24 depuis deux ans et demi.
Armin : Depuis deux ans, quatre mois, deux semaines et trois jours.
Moi : Est-elle là ?
Armin : Ben oui elle était dans ma chambre quand tu m’as fait ton incroyable discours moralisateur.
J’ai ouvert les yeux. Ah bon ?! Je ne l’avais même pas vue.
Armin : Sur le lit, tu n’as pas vu ma console ?
J’ai tiqué sur le mot « console ». J’ai regardé tour à tour les jumeaux pour voir s’ils se fichaient de moi. J’ai demandé à Armin si Sophie était sa console.
Les jumeaux : Ben oui ! Qui veux-tu que cela soit ?
Cela veut dire qu’ils se sont disputés à cause d’une console, une console qui avait son lit personnel. Bravo ! Non mais chapeau ! Et pourquoi donné à sa console un prénom ? Dites-moi ?! Finalement il a été convenu que je dormirai dans le lit de la console, celle-ci a été posée par terre au grand malheur de son propriétaire qui est allé dormir avec son frère. Je me suis couchée puis j’ai attendu que les jumeaux se couchent, je me suis changée, j’ai vérifié qu’ils dormaient toujours et je suis partie sans laisser quoique ce soit de mon passage. Et je suis allée au seul endroit qui me paraissait tranquille, je suis allée au parc près de chez moi.
-Pendant ce temps, un peu plus tôt- Point de vue de Lysandre-
Accompagné de Violette, Iris, Rosalya et Castiel, je suis rentrée à l’appartement mais il était vide. Nous avons cherché un indice, ne serait-ce qu’un message, pour savoir ce qui s’était passé mais rien. Il n’y avait rien, plus aucune trace.
Iris : Je n’ai rien trouvé dans sa chambre.
Violette : Pareil du côté de la salle de bain.
Castiel : Rien dans la cuisine.
Moi (soupirant) : et il n’y a rien dans le salon.
Rosalya : Moi j’ai quelque chose. Regardez.
Dans sa main il y avait une petite pierre bleue. Où est-ce que je l’avais déjà vu ? Je ne m’en rappelle pas mais cela semble important. Ensuite nous l’avons attendu des heures mais Aminessa n’est jamais revenue. Il se faisait tard, j’ai dû forcer tout le monde à rentrer.
Iris et Violette : On ne veut pas ! On va l’attendre.
Rosalya : Ouais ! Et aussi longtemps qu’il le faudra.
Moi : Il se fait tard vos parents s’inquièteront, allez-y. Ne vous inquiétez pas si elle revient je vous préviens immédiatement. Quand à toi Rosa, Leigh va me tuer alors tu ferais mieux de rentrer maintenant. Il n’est pas prudent pour des filles de se promener seules la nuit.
Elles ont finalement accepté puis sont toutes partis, Castiel a déclaré qu’il s’ennuierait chez lui et il est resté avec moi. Je n’ai pas contesté sachant qu’il a menti. Finalement vers 22 heures inquiets nous avons décidé sur un commun accord que nous allions la chercher. Avec l’aide de Démon, le chien de Castiel, et d’un objet d’Aminessa nous sommes tombées sur elle. Quand nous nous sommes croisés, c’était au parc, elle était assise sur un banc à regarder le ciel. Nous avons été tellement surpris de la voir ici que nous n’avons rien fait jusqu’à ce qu’elle nous remarque assez rapidement. Aminessa a été aussi surprise que nous, puis est devenue déterminée. Déterminée à partir. Je l’ai retenue et un éclair a zébré le ciel me laissant voir son visage qui exprimait une tristesse infinie.
Aminessa : Lâches-moi !
Moi : Quoi…
Aminessa : Je t’ai dit de me laisser tranquille !
Castiel : On t’a cherchée partout, on s’est inquiétée pour toi et toi, tu nous demandes de te laisser. Mais ta perdue un boulon princesse !
Aminessa : Ne m’appelle plus jamais princesse !
Moi : Calme-toi, la viol…
Aminessa : La violence ne mène qu’à la violence. Rien ne sert de s’énerver. T’en as d’autres de conseils à deux balles mon cher ? Toute façon je ne t’avais pas demandé ton avis alors tu me lâches. Compris Medor, compris Brutus ?
Castiel et moi, nous avons été tellement surpris. La fille que nous avions devant nous, n’était pas la Aminessa que nous connaissions même si elle lui ressemblait. Elle a essayé de s’enfuir mais je l’ai tenu. Puis il s’est mis à pleuvoir des cordes.
Castiel : Tu peux être en mode vénère si tu veux mais viens on va s’abriter quelque part.
Aminessa : Allez-y tous seuls.
Moi : Ne fais ton enfant…
Aminessa : Mon enfant ? Moi ? Pff… Vous deux, vous agissez tels des enfants le monde autour de vous est magnifique et tout est si facile. Mais réveillez-vous, sur nous les ténèbres s’abattent, nos actions sont contrôlés par eux ils nous squattent et tout ça pour protéger quelque chose qui vaille qu’on se batte. Pff… Vous tous, Iris, Violette, Rosalya et vous deux, vous croyez que je suis votre amie. Ah ! Quel doux rêve trompeur. Nous nous ne connaissons pas, même je vous déteste tous surtout toi… Lysandre. Donc laissez-moi vivre ma vie seule !
J’ai été tellement choqué que j’ai desserré ma prise sur son bras, elle en a profité pour se dégager et s’enfuir. Castiel est finalement parti en colère, quelques minutes après s’être assuré que j’allais bien. Mais je n’allais pas bien quelque chose clochait avec Aminessa et ce depuis Lundi. Je suis rentré à la maison, quelque chose me perturbait. Avant qu’Aminessa disparaisse, j’ai vu sur son visage de l’eau. Ce n’était pas une goutte de pluie, c’était une larme qui coulait.
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