MANA

MANA

Fanfic - Chapitre 6

Merci de commenter, ça fait toujours plaisir XD! Encore désolée pour le retard... Assez parler place à l'histoire. 

 

Précédemment: 

Demain Lysandre va habiter avec moi ! Cela m’a tellement excitée que je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit, car j’attendais que le jour se lève avec impatience…Je voulais de toute mon âme aller au Lycée… mais pas de mauvais jugement, uniquement pour voir celui que j’aime…

 

 

Chapitre 6

 

Quand mon réveil a sonné à six heures moins dix, j’étais déjà debout. Quasiment prête pour aller à l’école. Ma tante était aussi debout, prête à partir et pour une fois habillée à peu près normalement. Elle portait un tailleur violet claire, des talons, et… un diadème avec des améthystes. Son taxi était déjà là, les valises dans le coffre, elle m’attendait pour me dire au revoir.

Ma tante : Choupette en sucre d’orge !

Moi : Ne m’appelle pas comme ça tata…

Ma tante : Comme je te disais Darling, je pars pendant deux mois donc tu vas devoir travailler dur. Et quand je dis travailler, tu vas travailler et tu as intérêt à avoir un bon salaire.

Moi : Quoi ? Mais…

Ma tante : On dit comment et pas de mais avec moi. Le midi tu mangeras à la cantine, je n’ai pas envie que tu brules l’appartement. Je ne veux pas entendre que tu as des ennuis. Et rappelle-toi tu n’es plus seule.

Moi : Ah bon ?

Ma tante : Aurais-tu oublié que Lysandre va venir habiter ici ?

Moi : Non… (pas du tout)

Ma tante : Oh Darling ! Un peu plus d’enthousiasme… Un garçon va habiter avec toi ! Et vous vous aimez ! Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir une filleule aussi peu raisonnable ? Bon c’est l’heure que je parte à plus tard.

Moi : Oui à dans deux mois.

Elle me fit un gros câlin. Puis sortit. Pour une fois un de ces adieux étaient plus ou moins correct. D’habitude elle fait toujours style marraine la bonne fée avec tous ces accessoires. Mais non, peut-être qu’elle a finalement muri. Puis ma tante rentra. Elle sortit sa baguette en bois, fit une pirouette et me toucha avec.

Ma tante (chantant) : Love love~ Boubidou Boubida Boubadi~ Ocus pocus amorus~ Darling rencontrera L’Amour. Haut les calembours ! Ocus pocus amorus ~  Boubidou Boubida Boubadi~ Love love

Sur cette chanson ultra bizarre, elle partit sans me laisser dire quoi que ce soit. Sa réaction est tout à fait  normale, je ne vais pas m’en faire pour ça. Même si j’ai cru que ma tante avait changé… Quelle idée ! J’ai pris mon petit déjeuner et je me suis douché.  Qu’est-ce que je vais me mettre aujourd’hui ? Je ne sais pas… Dring ! Driing ! Driiiiiiiing !  Qui cela peut bien-t-il être ? Lysandre ? Pas à cette heure-ci. Driiiiiiiiing !  Et puis il n’appuierait pas comme un malade.

Moi : J’arrive !

J’ai entrouvert la porte pour voir qui c’était. Ba-boum ! Lysandre… et Castiel. Qu’est-ce qu’ils font ici ?

Lysandre : Désolé de te déranger aussi tôt mais disons que je n’ai pas eu le choix… j’ai mes affaires avec moi et je ne peux pas aller avec au lycée. Donc puis-je les laisser chez toi ?

Moi : O-Oui… Non ! Enfin oui mais attends un peu…

Castiel : Laisse-nous entrer princesse !

Moi : Je peux pas !

Castiel : Pourquoi ?       

Moi : PARCE-QUE !

Je ne pouvais pas les laisser entrer parce-que je ne m’étais toujours pas habiller, donc je me baladais en sous-vêtements et petite serviette. J’allais refermer la porte en claquant mais Castiel rentra de force, suivit d’un Lysandre hésitant. Quand à moi, ben… je suis restée comme une idiote devant eux. Castiel est resté bouche-bée et Lysandre m’a regardé hypnotisé puis a rougi. Une minute plus tard j’étais dans ma chambre, rouge. Lysandre et Castiel m’avaient vu quasiment nue…Pourquoi ce genre de chose n’arrive qu’à moi ?! J’ai enfilé à la va-vite, un pantacourt noir, un débardeur rose\violet et des ballerines noires. En quelques secondes j’ai brossé, peigné mes cheveux dans un chignon. J’ai pris mon sac, mes clefs, mon nouveau portable, mon mini-calepin et le bracelet de ma sœur. Puis je suis allé dans le salon en repensant à ce qui est arrivé tout à l’heure. Idiote, je suis une idiote. Pourquoi je ne me suis pas habillée avant d’ouvrir ? Ou pourquoi j’ai mis autant de temps avant de partir me cacher. Idiote ! J’y crois pas Lysandre m’a vue en sous-vêtements… La honte. Quoique ce soit une méthode comme une autre pour séduire…Mais quand même, j’ai honte !

Lysandre : ça va ? Tu es toute rouge ?

Moi : O-Oui.

Lysandre : Ok. On y va ?

Moi : Allons-y.

Puis on ne s’est plus adressé la parole pendant tout le trajet jusqu’au bus. Castiel écoutait de la musique, Lysandre était penseur et moi je repensais encore à ce qui est arrivé.  Rah, ça m’énerve ! Je me remémore la scène et un détail m’intrigue. Qu’est-ce que Castiel faisait là ?

Moi : Castiel, qu’est-ce que tu faisais chez moi ?

Il ne m’a pas entendu. Je me rapproche de lui, lui enlève un écouteur et lui cri dans les oreilles

Moi (criant) : Qu’est-ce que tu foutais chez moi ?!!

Castiel : P’tain ! Mais pourquoi t’as fait ça princesse débile !

Moi : Tu m’entendais pas crétin de chaperon rouge !

Castiel : Pff… T’as gagné j’te le dirai pas.

Moi : Quoi !

Castiel : Débile et sourde…

Lysandre : Castiel doucement…

Castiel : Comme si c’était ma faute, ça m’apprendra à rendre service.

Moi : Toi rendre service ?

Castiel : ça peut arriver mais vu comment tu réagis j’vais plus jamais le faire.

Lysandre : Castiel arrête de l’embêter...

Castiel : C’est ça protège ta princesse…Et puis grâce à moi tu l’as vu quasiment nue à toi de régler la prochaine étape.

Q-Que ? Castiel a ri, Lysandre lui est resté silencieux et je n’ai pas osé le regarder. Mais j’étais quand même en colère à cause de ce qu’il a dit…

Moi : MAIS QU’EST-CE QUE TU RACONTES ?

Castiel : ça va, t’énerve pas princesse je rigolai…

Lysandre et moi : Je ne trouve pas cela drôle !       

Castiel (se retenant de rire) : ah…oui ? Pff

Moi et Lysandre : Parfaitement !

Castiel (se retenant de rire): O-Ok…pff….j’ai….compris.

Lysandre : Aminessa…je suis désolé pour lui ce n’est pas sa faute s’il dit des choses qui dépasse sa pensée c’est juste que Castiel a une déficience intellectuelle importante…

Castiel (n’ayant rien compris) : Hein ?

Moi (rigolant) : ahahaaa….ahaaaa.aha aha… t’es vraiment ahaha… un idiot ahaha!

Castiel : Lys ta princesse devient barje…

Lysandre (souriant) : Elle est juste en train de rire.

Castiel : Ouais mais  toute seule…Pauvre enfant !

Moi : Je vous signale que je suis là.

Lysandre : Désolé… Au  fait ce soir je rentrerai surement très tard alors ne m’attends pas.

Moi (déçu): Oh… Pourquoi ?

Lysandre : Ce soir j’ai…

Castiel : … un rendez-vous. Pigé Princesse ?

Moi : …Oui je comprends.

Bizarrement, cela me faisait mal. J’aimerai bien savoir avec qui il a rendez-vous. Leigh ? La fille qu’il aime ? Sa petite-amie ?  Rah ça m’énerve je suis jalouse. Mais ça prouve que je l’aime car un amour n’est vrai que s’il y a un peu de la jalousie... Le bus est arrivé, j’ai laissé les garçons ensemble et je me suis mise à penser. Je vais habiter pendant deux mois avec Lysandre mais je ne connais toujours pas sa nourriture préférée ou s’il aime quelqu’un… Il ne me dira jamais cela lui-même, trop secret. S’il y a une personne qui peut m’aider c’est… Rosalya ou Castiel. Après tout la première a l’air de bien le connaitre et en plus c’est sa belle-sœur. L’autre c’est son meilleur ami. Le problème c’est que si je leur parle de ça, c’est comme si je signais avec le diable en personne. Bon pour l’instant je vais essayer de savoir deux choses. Avec qui Lysandre a rendez-vous ? Et a-t-il une petite-amie ? Ensuite…je verrai. Bon que commence ma deuxième semaine au lycée. Je suis donc descendu du bus avec les garçons. Dans la cour, je fus agressée par les filles.

Rosalya : Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Non mais ça se fait pas ma vieille mais joli coup. Néanmoins  Je vais te tuer Aminessa ! Tu te rends pas compte de la porte que tu viens d’ouvrir ? Pourquoi j’ai une amie aussi stupide !

Moi : Bonjour Rosalya, oui je vais bien, je tiens aussi à ma vie et merci de dire que je suis idiote…ah! Je ne sais pas de quoi tu parles. Sinon bonjour les filles.

Iris  et Violette : Salut !

Rosalya : Ne m’ignore pas Aminessa ! Je parle du fait que Lysandre habite chez toi pendant deux mois

Iris, Violette et ???: Quoi ?!?

Je me retournai et je vis le visage d’Ambre, déformé par le dégout. Elle partit furax sans ajouter quoi que ce soit.

Moi : Ne déforme pas la réalité, techniquement….

Rosalya : Comment ça déformer la réalité ? Je sais très bien qu’il va dormir chez toi dès ce soir, c’est aussi pour ça que je l’ai envoyé te voir ce matin. Lysandre a été invité, il s’est pas incrusté je te le signale.

Moi : Rosalya c’est ma tante qu’il a invité. Et à ce propos j’ai besoin de te parler…

Violette : Tu es tombée amoureuse ?

Comment elle le sait ! Evidemment je n’ai rien voulu avouer à voix haute, donc j’ai baissé la tête et rougi. Elles ont toutes rigolé en disant que mon attitude était juste trop mignonne.

Rosalya : Je le savais ! Par où commencer ?... Je vais devoir faire une nouvelle inspection de chez toi. En attendant…

Elle s’interrompit car Nathaniel venait vers nous. Il a dit bonjour à tout le monde, sauf à moi, il m’en veut mais ce n’est pas ma faute. Et puis je m’en fiche !

Nathaniel : La directrice veut te voir, il faut que tu y ailles maintenant.

Moi : O-Ok… Rosa on en parlera plus tard.

On est parti dans un silence pesant. Devant la porte de la directrice il me retint, l’air gêné. Que me voulait-il ?

Nathaniel : Euh…Aminessa, je tiens à m’excuser de m’être comporter comme un idiot et d’avoir été agressif pour une raison qui ne te concerne pas… Donc pardonne-moi.

Moi : Non.

Nathaniel : Quoi ?

Moi : Non je ne vais pas te pardonner, on va tout recommencer à zéro.

Il sourit et me tendit la main.

Nathaniel : Bonjour, je m’appelle Nathaniel et je suis le délégué principal.

Moi : Ravie de te rencontrer, je suis Aminessa et je tiens à te dire que je me souviens de deux choses sur toi.

Nathaniel : Ah oui, quoi ?

Moi : Tu aimes Melody (il rougit), tu n’apprécies pas Castiel (il fit un vieux visage) et…que tu as essayé de m’aider.

Nathaniel : Co-Comment le sais-tu ? Bon Aminessa je te laisse, j’ai des affaires à régler. Bonne chance.

Moi : Merci…

Il partit. Au moins ça va nos relations sont maintenant…stable, si je peux dire ça. Mais qu’est-ce qu’il lui a pris de s’excuser comme ça alors que c’est moi qui l’ai insulté ? Encore un mystère qu’il faudra que je résolve. Je poussai un soupir, pris mon courage à demain et toquai à la porte rose. Une voix douce en sortit.

??? : Entrez !

J’ouvris la porte et je vis assise derrière son bureau la directrice adjointe. Une vieille femme aux cheveux gris/blancs aux yeux bleus, et portant un tailleur rose. Elle me désigna un des trois chaises en face d’elle. Sur son bureau, il y avait un dossier ouvert.

Directrice. Adjointe : Votre dossier scolaire est l’un des meilleurs. Vous avez des résultats plutôt bons pour ne pas dire excellent, un comportement discret et sage. Alors dites-moi mademoiselle Sulamina, comment avez-vous osé répondre  à votre professeur, agressé une de vos camarades et accusé celle-ci sans aucune preuve ?

Vu comme ça, je me sentais honteuse.

Moi : Si je peux dire quelque chose madame, je voudrai dire que je suis encore émotionnellement perturbée à cause de vous-savez-quoi. Et quand à Ambre, je n’ai aucune preuve, je l’admets mais cette fille a saccagé le bloc-notes d’un élève et là j’ai des témoins. Donc si vous voulez m’affligez une punition allez-y mais s’il vous plait ne dites rien  à ma tante et ne m’expulsez pas.

Directrice. Adjointe : Ne t’inquiète pas Aminessa, je sais tout ça… Quant au sujet de votre sœur, j’en suis désolée mon enfant. Monsieur Nathaniel t’a défendu, alors nous te donnons une seconde chance et si je ne m’abuse il t’a déjà donné ta punition. N’est-ce pas ?

Moi : Oui et c’est…euh… aider un club pendant trois semaines et le Comité d’Evénement.

Directrice Adjointe : Exactement, pour le club tu pourras le rejoindre si tu le veux plus tard mais en attendant tu donneras un coup de main au club de cuisine. Pour tout autre renseignement sur cette punition tu iras voir Nathaniel. Bon, le Comité d’Evénement, sais-tu ce que c’est ?

Moi : Plus ou moins…

Directrice : Tu t’occuperas d’organiser les bals, les sorties du lycée de ta classe et d’une autre classe car cela est un gros travail. Bien sur ce comité aura des réunions, dont la présidente en l’occurrence toi, va décider du moment. Donc pendant ces réunions tous les membres seront excusés auprès de leurs professeurs depuis que tu me tiens au courante. Vous aurez une salle rien que pour vous quand celle-ci sera prête et je voudrais que tu t’occupes d’un projet pour fin octobre et deux autres pour décembre.

Moi : C’est ?

Directrice : Le bal d’Halloween, un voyage et le bal de Noel mais passons ! Il faut que tu trouves des membres volontaires et motivés car tout ça demande un travail d’organisation énorme. Te sens-tu prête ?

Moi : Oui madame…

Quelqu’un toqua à la porte et entra. Je vis entrer deux personnes que je rencontrai assez souvent ces temps-ci. Ils s’assirent tranquillement à côté de moi, et donnèrent des papiers à la directrice.

Moi (souriante): N’avez-vous pas marre de me suivre ?

Alexy et Armin (souriant): Non !

Alexy : Au fait on va rejoindre  ce comité d’Evénement !

Armin : Ouais pauvre chose elle est toute seule…

Alexy :… c’est triste pour une petite fille.

Directrice : Messieurs un peu de calme je vous prie… Tout ma l’air en règle donc vous commencerez demain en tant que nouveaux membres de ce lycée et du comité.

Moi : Quoi ?! Vous venez ?

Directrice : Et ils sont dans la même classe que vous.

Armin & Alexy : Oh yeah !

On sortit tous les trois de la salle, en sortant la première j’ai bousculé quelqu’un. Je me retrouvais assise par terre avec… Ambre ! Elle se leva et me jeta un regard furieux en remarquant les jumeaux qui étaient avec moi.  Ambre ramassa en vitesse son sac, et quelques trucs à elle puis partit en me lançant un regard haineux. C’est un miracle ! Elle ne m’a rien dit ! Les jumeaux m’ont aidé à ramasser mes affaires.

Armin : C’était qui ?

Moi : Ambre…

Alexy : Tu l’aimes pas ?

Moi : Pas du tout ! Désolé les gars il faut que j’aille en maths on se revoit demain à moins que…

Alexy & Armin : … que tu ne tombes sur nous !

Moi : Aha ! Ce n’est pas plutôt le contraire.

Alexy (souriant) : Pas du tout, le plus souvent tu tombes sur moi…

Armin (souriant) :… et ensuite on te kidnappe.

J’allais me diriger vers ma salle de classe quand la porte de la directrice s’ouvrit et une ombre fila dehors. La directrice sortit en pleurs de son bureau en murmurant « kiki, mon petit kiki ». Puis elle se reprit et nous regarda furieusement.

Directrice : Vous trois ramenez-moi mon chien, vous avez jusqu’à dix heures. Et si vous ne me le ramenez pas à temps…

Il y a une pause dramatique, puis j’ai rajouté.

Moi : Mais madame, j’ai maths si je manque…

Directrice : Vous serez excusée, maintenant ramenez-le moi !

Elle rentra dans son bureau en claquant la porte et nous, nous sommes restés là comme des idiots surpris. Puis on est parti à sa recherche partout. Dans le gymnase, les vestiaires, le jardin, la cour. Mais il n’était pas là.  Comme la grille était ouverte, j’ai dit au garçon qu’il était peut-être parti et ils acceptés cette hypothèse en soupirant. Car maintenant il fallait le chercher dans toute la ville et il nous restait deux heures pour l’attraper.

Armin : Et si on se séparait ?

Moi : T’es malade ! Je ne connais pas la ville, ni le lycée…

Alexy : Et nous non plus, bon je propose que tu restes ici au cas où il réapparaitrait et, Aminessa et moi on va le chercher à travers toute la ville. On se rejoint dans deux heures au maximum.

Moi : Si vous préférez, je reste ici et vous y allez.

Armin & Alexy : Je suis déjà obligé de le supporter à la maison alors là non merci !

Alexy : Hey ! C’est vexant…

Armin : Je te signale que tu me l’as dit aussi !

Armin & Alexy : Ok, déso…

Moi : Vous êtes trop mignon mais si ça ne vous dérange pas on a un chien à retrouver.

Alexy : Ah oui, c’est vrai ! J’ai une idée sur le chemin, on va essayer de l’appâter. Si avec une console j’arrive à retrouver mon frère alors avec de la nourriture on aura notre chien.

Armin : T’es en train de me comparer à un chien ?

Moi : Bon on y va, à tout à l’heure Armin.

Alexy : Et tu nous appelles si jamais il revient au Lycée.

Je partis avec Alexy, on passa d’abord dans le bazar du coin et on y acheta des croquettes pour chien. Puis on a fait tous les endroits qui nous semblaient adéquates pour trouver un chien : parc, plage, ruelles, chenil. Mais aucuns de ces endroits ne donnaient de résultat. Dix heures approchait et nous n’avions pas retrouvé Kiki, nous avons décidés de rentrer en bus au lycée. Comme il y avait beaucoup de monde on a dû rester debout l’un a côté de l’autre.

Alexy : Alors comment c’était ?

Moi : quoi ?

Alexy : Ton rendez-vous avec Ly-san-dre.

Moi (rougissant) : ce n’était pas un rendez-vous, on se voyait seulement pour le cours de théâtre…*se souvient*… et puis ce soir il a vraiment un rendez-vous…

Alexy : Oh… avec qui ?

Moi : …je ne sais pas, sa petite-amie je suppose.

Mes yeux commençaient à me picoter. Alexy me pinça la joue tellement fort qu’elle était devenue toute rouge.

Moi : Mais Aieeuh !

Alexy : Arrête d’y penser et puis t’en sais rien Aminessa. Moi je suis sûr qu’il t’aime beaucoup !

Moi : Raconte pas n’importe quoi !

Mais je souris quand même, après tout peut-être qu’il a raison. Rien n’est encore dit pour l’instant.

Alexy (sourit): Oh je sais ! J'ai une idée du tonnerre! 

Moi : Alexy tu me fait peur…

Alexy (sourit) : aha tu n’as encore rien vu !

Quand on arriva devant le lycée à dix heures moins dix, les grills étaient fermés et on ne nous laissait pas rentrer. On avait l’intention de patienter dehors quand on entendit un aboiement. Kiki ! Il était depuis tout ce temps à l’intérieur. Alexy a décidé d’appeler son frère pour lui en parler. Il a mis son téléphone sur haut-parleur pour que je puisse écouter.

Alexy : Hey, le chien est de ton coté !

Armin : Ouais je sais…

Alexy et Moi: Quoi ?!   

Armin : Des que vous êtes partis, il est apparu. Là je suis avec lui.

Moi : Mais pourquoi tu ne nous a pas prévenu ?

Armin : Il a osé me comparer à un chien, donc je me venge.

Alexy : Aha désolé !

Moi : Armin va le donner à la directrice immédiatement ! J’ai pas arrêter de le chercher partout pour rien alors rends-le à sa maitresse.

Armin : Pas question.

Moi & Alexy : S’il te plait !

Armin :…

Moi : Et je te promets un jeu !

Armin : Okey, Je vais le donner !

On a attendu cinq minutes avant qu’il revienne nous dire que tout est réglé. Cependant il nous fallait rentrer et je n’ai aucune idée de comment faire. Puis Armin dit à son frère via son téléphone qu’il y avait derrière le lycée un petit muret qu’on pourra escalader pour rentrer. Du haut de mes 1m70 et avec ma maladresse légendaire, jamais je ne pourrai escalader ce « muret ». C’était plutôt une muraille. Alors Alexy m’aida à faire la courte échelle, j’ai réussi à monter. Mais pas à descendre, ce n’était pas très haut mais j’ai le vertige. J’ai pas voulu descendre… Armin cria à son frère pour qu’il entende.

Armin : Elle ne veut pas descendre !

Alexy : Attends j’arrive.

Il grimpa assez rapidement au muret. Quand il essaya de me mette debout, je me cramponnais. Finalement il réussit à me mettre debout mais l’inconvénient c’est que maintenant je ne pouvais pas le lâcher.

Alexy : Aminessa, il faut que tu me lâches…

Aminessa : Peux pas….

Alexy : Bon je n’ai pas le choix… je suis sûr que tu ne veux pas que Lysandre nous voit comme ça collé l’un à l’autre.

Je le lâchais immédiatement. Il descendit, atterrit près de son jumeau et me dit de sauter en me persuadant qu’il allait m’attraper. Mais je ne pouvais pas… Maudit vertige ! Mais bizarrement les jumeaux se sont regardés en souriant.

Alexy : Tu penses à ce que je pense ?

Armin : Pas besoin de confirmer.

Alexy : Okey donc j’y vais…

Armin :…je reste.

Hein ? Armin resta près de moi en essayant de me faire descendre. Mais rien à faire, j’étais comme un petit chaton en haut d’un arbre. J’ai réussi à monter mais pas à descendre. Pathétique… Alexy est revenu suivit de Lysandre. Comment ? Pourquoi ? Les jumeaux ont souri et sont restés en retrait.  Lysandre m’a regardé et m’a encouragé à descendre.

Moi : Tu promets que tu vas me rattraper ?

Lysandre : Je te le promets, Aminessa. Par contre mets-toi debout.

Moi : Plus haut je serai, plus dure sera la chute.

Lysandre : Ne t’en préoccupes pas et saute.

Moi : O-OK…      

Tremblante je me suis mise debout, j’avais peur, mon cœur battait vite. J’ai fermé les yeux, j’ai soufflé et puis…j’ai sauté. Une chute interminable. Un choc immense. Je crois que dans ses calculs il n’avait ni calculé mon poids exacte, ni la vitesse. Je me suis retrouvée à califourchon sur lui. Toujours collée à lui, je le remerciai.

Moi : M-Merci…

Lysandre : De rien, finalement Castiel avait raison je suis bel et bien ton prince.

Moi : Aha… donc à partir de maintenant tu es K-Wolf.

Lysandre (sourit): Je ne sais pas ce que ça veut dire mais en tout-cas je serai toujours là pour te rattraper.

Les jumeaux ont toussé, nous avons rougis et nous nous sommes finalement relevés.

Armin : Je crois qu’on dérange…

Alexy :… mais non.

Moi : … vous partez ?

Armin & Alexy : Non mais regarde ça elle nous vire !

Alexy (souriant): Je crois qu’ils veulent continuer de jouer.

Armin (souriant) : Ouais jouer… (Son visage se décompose) oh… purée il y a Sophie qui m’attend depuis quatre heures ! Faut rentrer.

Moi : Oh tu as une petite amie…

Lysandre : Vous devriez vous dépêchez alors.

Armin : Ouais ! Bon Alex, tu dis au revoir à la miss comme il se doit et on dégage.

Dire au revoir comme il se doit ? De quoi il parle ? Mais la façon dont les jumeaux se regardent, d’un air entendu, ne me dis rien de bon. Qu’est-ce qu’il va faire encore une fois ? Rien, j’espère, et surtout pas devant Lysandre. Le jumeau aux cheveux bleus est venu vers moi, m’a donné un câlin en me chuchotant « A toi de jouer », puis m’a donné un baiser.  Sur la joue. J’ai rougi. Puis les jumeaux sont partis en lançant un adieu synchronisé « Bye miss ! ». Pourquoi cet idiot a fait ça devant Lysandre ?!

Lysandre : Ce sont les personnes de la dernière fois...

Ce n’était pas une question, une affirmation froide. Qu’est-ce qu’il a ?

Moi : O-oui, Alexy et Armin…

Lysandre : Oh…Et tu…

Il s’est arrêté en pleine phrase. Je ne l’ai jamais vu comme ça, maintenant que je le regarde attentivement il a l’air en colère. Mais pourquoi Alexy m’a juste dit au revoir à sa façon… Bien qu’elle ne soit pas très amicale.

Moi : Continue….

Lysandre : Sors-tu avec celui aux cheveux bleus ?

Moi : Quoi ? Moi sortir avec Alexy ? Aha aha ! T’es pas sérieux ?…………Attends t’es jaloux ?

Lysandre (rougissant) : De quoi tu parles ?

Moi : C’est tellement mignon, Lysandre est jaloux !

Lysandre : …

Moi : En fait… tu…m’aimes.

Ce n’était pas une question mais une affirmation. Une lueur d’espoir a traversé mon cœur. Il a rougi et n’a rien dit pendant un moment.

Lysandre : C’est juste que… je ne supporte pas que ce soit une autre personne que moi qui te touche.

J’ai ouvert grand les yeux et je n’ai rien  dit, tellement que j’étais surprise. Ça ressemblait presque à une déclaration. Il s’est rapproché de moi, lentement comme un lion de sa proie, avec un regard sérieux et à vous faire fondre. Il m’a donné un câlin comme l’avait fait Alexy sauf qu’il a mis ses mains un peu plus bas. Il a caressé ma joue à l’endroit où l’a embrassé, puis Lysandre m’a embrassé sur cette même joue. Puis tout en m’embrassant il est descendu jusqu’à mon cou et l’a mordillé. C’est sur j’aurai un suçon. Mais à quoi je pense ?! Lysandre a soudainement agi bizarrement et voilà à quoi je pense. Quoique cela ne me déplaise pas du tout. Doucement il s’est arrêté, puis s’est écarté de moi. Il m’a regardé, puis a rougi. Comme s’il venait de se rendre compte  de ce qu’il a fait. Nous sommes restés silencieux un moment. Pensant chacun au moment qu’il vient de se passer. Mon cœur battait à cent-à-l’ heure, il dansait la chamade et la lueur d’espoir s’est transformée lumière. Je n’arrivais presque pas à m’empêcher de sourire, j’étais heureuse. Quand à Lysandre, je ne sais pas à quoi il pense, il est resté silencieux, calme et mystérieux.

-Point de vue de Lysandre-

Ça m’était encore arrivé. J’avais perdu le control… J’ai embrassé Aminessa et lui ai même laissé un suçon. Je m’étais arrêté à temps. Qui sait ce qui aurait pu se produire ? Je crois qu’il faut qu’on ne se voie plus pendant un moment, mettre une barrière entre nous. Si je la blessais, je ne pourrai le supporter.

-Fin Point de vue de Lysandre-

 

Lysandre : Désolé…

Moi :… Tu sais, je ne t’en veux pas.

Lysandre : Ah bon ?...Mais ce n’est pas le problème, je…j’ai…

Moi : Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as un problème…

Il est resté silencieux, il a baissé la tête, honteux, avant d’ajouter quelque chose qui m’a douloureusement fait mal.

Lysandre : Aminessa c’était un accident, ne te fais pas illusions… Je suis désolé.

Moi : ah… ok.

Et moi comme une idiote qui avait pensé à me remettre à l’amour la veille, voilà que mes espoirs s’étaient brisés. Mais pourquoi ? Sans que je ne puisse m’en empêcher les larmes ont coulés.

Lysandre : Aminessa, je…

Il s’est rapproché de moi et m’a prise dans ses bras pour me réconforter. J’aurai tellement voulu me débattre mais je n’ai pas pu, il m’a retenu fermement mais doucement. Nous sommes restés collés l’un à l’autre pendant un moment. Il sentait la menthe, j’aurais voulu resté là pour toujours mais il m’a écarté.

Lysandre : Ecoute, je suis désolé. Je veux qu’on reste ami, sinon je risque de te faire du mal et je ne le supporterai pas. Tu sais…je t’a….t’adore beaucoup, ne pense pas le contraire.

Moi : Pourquoi alors m’avoir fait ça ? M’embrasser pour ensuite me rejeter…

Lysandre : Je… je ne peux pas te le dire…

Message reçu, cinq sur cinq. Il ne me dira rien, il ne me fait pas confiance.  Ou il ne m’aime pas… Comment j’ai pu être aussi stupide ! D’un coup je sentis comme si je tombais debout. Le monde autour de moi devenait flou et tout semblait si lointain et proche. Je me suis appuyée sur un mur noir et vert qui parlait.

??? : Aminessa ? Tu es blême….

Qui m’appelait ? Le mur ? Une voix familière, sans doute. Je me suis sentie tombée et puis le noir complet mais juste avant j’ai cru voir un flash blanc…

 

-Point-de vue  Extérieur-

La jeune journaliste venait de voir une scène tout à fait intéressante. Quel scoop ça allait faire ! Voilà bien longtemps qu’elle n’avait eu quelque chose d’intéressant à raconter. La récréation était terminée maintenant, elle devait à tout prix rédiger le prochain article mais là, elle avait histoire. Ce n’était pas vraiment sa matière préféré donc ce n’était pas très grave si elle utilisait l’excuse du club. La journaliste couru jusqu’à sa salle de cours et entra sans prévenir. Le professeur, Monsieur Faraize, s’est arrêté et l’a regardé surpris.

Monsieur Faraize : Entre donc Peggy.

Peggy : Désolée monsieur mais j’ai une urgence dans mon club, je suis venue vous remettre ceci.

Il prit ce que lui tendait son élève, une autorisation spéciale qui l’exemptait de cours pour un bon moment. D’un geste de la main, le professeur congédia son élève qui partit sur le champ. Ce qui intéressa l’attention d’une certaine personne, qui utilisa une excuse pour sortir tranquillement de la salle et rejoignit Peggy dans son petit bureau sombre. Cette dernière était en train de regarder les photos qu’elle avait prise toute à l’heure.
 ??? : As-tu ce que je t’ai demandé ?

Peggy : Oui je l’ai, il est posé sur la table.

La cliente s’est dirigée vers le bureau et a pris le dossier qu’elle avait demandé à Peggy, en début de cette matinée. Elle le feuilleta, tout ce qu’il y avait à l’intérieur était vraiment intéressant. Ainsi cette personne avait trouvé le point faible de la personne qu’elle détestait le plus en ce moment. Oh elle allait vraiment regretter de s’être prise à la mauvaise personne.

Peggy : J’ai aussi quelques photos assez…croustillantes pour toi. Tiens regarde.

Elle tendit des photos qu’elle venait de prendre. En voyant ses photos, sa cliente a bien failli s’étrangler. Comment ? Cette sale garce…

Peggy : Tu peux me les rendre, j’ai besoin d’elles pour mon article.

Cliente :… je te les achète.

Peggy : Impossible, un scoop ne s’achète pas…

Cliente : je te propose un autre scoop encore plus croustillant…

Peggy : Oh tu m’intéresses.  Que proposes-tu ?

Cliente : Le meilleur article qui soit, donc écoute-moi bien je ne me répéterai pas….

-Quelques minutes plus tard-

Peggy : Marché conclu. C’est toujours un plaisir de faire des affaires avec toi, tu m’offres toujours quelque chose d’intéressant… à partir de maintenant on ne sait jamais parler, ni vu. N’est-ce pas…Ambre ?

Ambre (souriante) : Tu es marrante Peggy, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

Ambre partit en souriant, elle tenait enfin sa vengeance. Maintenant quand opérera-t-elle ? Cela reste encore un mystère… Au moment où elle sera la plus vulnérable, la plus seule… La « Reine » du Lycée est retournée en cours et s’est assise près de son amie asiatique. Celle-ci lui a demandé ce qu’elle est partie faire seule.

Ambre (chuchotant) : Je prépare ma GRANDIOSE vengeance !

Li : T’es la meilleure comme toujours.

Ambre : je sais !

Le cours tirait à sa fin quand elle entendit derrière elle une conversation entre Rosalya et Lysandre.

Rosalya : Je maintiens que t’aurai dû rester avec elle.

Lysandre : L’infirmière m’a renvoyée en disant qu’Aminessa avait besoin de repos. Et puis qui sait ce qui se serait passé si j’étais resté…

Rosalya : Lysandre…

Lysandre : Ne t’inquiète pas pour moi, je m’inquiète plus pour elle. Après ce que je lui ai fait…

Rosalya : Ecoute fuir n’arrangera rien… à l’interclasse tu vas la voir et tu lui dis tout.

Lysandre : Tout lui dire ? … Rosa je ne peux pas...je lui ferai trop mal.

Rosalya : Mais merde Lys ! Aminessa t’aime si tu ne fais rien maintenant c’est sûr que tu lui feras mal.

Lysandre : … Elle te l’a dit ?

Rosalya : Ben oui banane ! Je ne mentirai pas sur quelque chose comme ça. Alors mon petit gars tu vas bouger ton fessier et tu vas TOUT lui dire. Ok ? Et puis je ne te demande pas ton avis, c’est un ordre.

Lysandre : …J’ai compris, merci Rosa.

Ambre a failli hurler de colère, elle était tellement en colère qu’elle virait au rouge vif. Il fallait qu’elle se calme et qu’elle agisse au plus vite. Quand la fin du cours sonna, Ambre a fait de son mieux pour arriver seule à l’infirmerie mais Lysandre était déjà là. Purée ! Mais ce changement de circonstance a fait qu’elle a pu entendre une conversation des plus intéressantes.

-Fin point de vue Extérieure-

 

Je me suis réveillé dans l’infirmerie encore une fois sans savoir comment et pourquoi je suis arrivée là-bas.  Et comme à chacun de mes réveils, je ne me souvenais pas de ce qui se passait la dernière fois. J’ai juste eu des brides d’un délicieux rêve et d’un affreux cauchemar. Je me suis relevée et j’ai vu à côté de moi Lysandre qui écrivait quelque chose sur un papier. Il n’a pas remarqué que je m’étais réveillée, je me suis donc penchée pour regarder mais il a immédiatement caché la feuille en rougissant. J’ai boudé en souriant. Il était tellement mignon, impossible que mon cauchemar ne devienne réalité.

Lysandre : Aminessa… je dois te parler.

J’ai penché la tête sur le côté, ne comprenant pas ce qu’il voulait dire.

Lysandre : Tu sais avant que tu ne t’évanouisses…je t’ai dit quelque chose…

Moi : ah bon ? Tu sais je me souviens juste que je devais chercher le chien de la directrice, que j’ai grimpé à un mur sans pouvoir y redescendre, tu es venu et puis…

Il a eu l’air de se raidir.

Moi : et puis… plus rien. Je n’ai aucun souvenir.

Lysandre : Aucun ?

Moi : Aucun d’aucun.

Lysandre : Sûre ?

Moi : Ouaip ! Pourquoi il y a quelque chose dont je devrais me rappeler ?

Lysandre : …Non… il n’y a rien.

Pourquoi j’ai l’impression qu’il me cache quelque chose ? C’est peut-être mon imagination. Mais alors pourquoi a-t-il l’air si triste et si en colère. Que s’est-il passé ? Je lui ai donc demandé de me le dire. Il est devenu gêné et un tantinet nerveux.  J’espère que je n’ai pas parlé pendant mon sommeil… OH MON DIEU ! J’aurais pu dire n’importe quoi. Il a dû me prendre pour une folle, aha…  

Lysandre : En fait…je…tu…euh… Tu as été piqué par je-ne-sais-quel-insecte, tu es tombée…et je t’ai rattrapé. Et tu t’es évanouie sous le coup de…du vertige.

Moi : C’est tout ?

Lysandre : euh…oui.

Moi : t’es sûr ?

Il a semblé sur le poing de dire quelque chose mais il s’est retenu.

Lysandre : Oui… euh excuse-moi je dois y aller mais on se retrouve à midi. Ok ?

Moi : Tu ne peux pas rester plus longtemps ?

Lysandre a souri un instant, puis il est devenu triste.  Il a dit qu’il ne devait pas manquer une seule répétition avec Castiel pour ce soir et il a ajouté maladroitement qu’il devait y aller. Mais juste avant de partir, il a bizarrement agi. Lysandre m’a, sans me prévenir, embrassé le front. Aha…. J’ai tout simplement rougi et souri.

Lysandre : Euh …bon rétablis-toi vite… je vais…tu sais où. A toute à l’heure.

Il est parti en marmonnant, sans que je puisse faire quoi que ce soit, mais je n’ai pas fait attention j’étais trop contente. Je jouais avec une mèche de cheveux en me répétant qu’il m’avait embrassé. Aha ! Lysandre m’a embrassé… Bon ok sur le front mais je m’en fiche… Je suis tellement contente, et surprise. La porte de l’infirmerie s’est ouverte pendant un moment j’ai cru que c’était lui mais c’était… Ambre ! Oh Mon Dieu ! Elle est malade ou quoi ? Elle a applaudi doucement en souriant. Est-elle devenue folle ? On dirait bien…

Ambre : On n’aurait pu s’attendre à mieux venant de lui…

Moi : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Ambre : Il t’a menti.

Moi : Ouais bien sûr et il va neiger en plein mois de juillet.

Ambre : Pourquoi aurais-je intérêt à mentir alors que la vérité te fera plus mal ? Surtout si elle vient de moi.

Moi : De quoi parles-tu ?

Ambre : De ce qui s’est passé avant que tu t’évanouisses… il a joué avec tes sentiments comme le bon acteur qu’il est.

Moi : …tu mens.

Ambre : J’ai vraiment de la peine pour toi…allez tiens.

Elle m’a passée son miroir, je l’ai regardée complétement surprise. Ambre m’a désigné mon cou, j’ai regardé dans le miroir et j’ai vu une trace rouge. La piqure d’insecte. Ouais celui-là ne m’avait pas du tout loupé, mais bizarrement cela ne me faisait pas mal. Et puis qu’est-ce qu’elle a avec ma piqure, ça ne prouve pas du tout qu’il m’a menti.

Moi : C’est une piqure d’insecte, ça ne prouve rien du tout.

Ambre : Oh si ! ça prouve qu’il t’a menti parce-que c’est un suçon.

J’ai éclaté de rire, aha…Elle est hilarante.

Moi : Et de qui ?

Ambre : Lysandre.

Moi : Tu rigoles… Hein ?

Ambre : tiens regarde et écoute ça si tu ne veux pas me croire.

C’est impossible que ça puisse être ça… Et puis qu’est-ce qu’il me prend parler avec Ambre ? Elle me déteste ! Et c’est réciproque, pourtant cela ne m’a pas empêché de prendre les photos qu’elle me tenait et un lecteur MP3.  J’ai mis les écouteurs et j’ai mis en route le MP3. Pendant que j’écoutais notre conversation et regardais les photos tout me revenait tel un coup de poing. Ou je dirai plutôt tel un coup de poignard. Des larmes ont coulé sur ma joue. Pourquoi m’a-t-il menti ? Je croyais qu’on était ami… Comment j’ai pu être aussi bête. Franchement, croire qu’il s’intéresserait à moi… Heureusement que Ambre m’avait tout raconté. … Mais qu’est-ce que je raconte ? Si elle l’a fait c’est uniquement pour me faire souffrir…

Ambre : Ma pauvre… Maintenant que tu connais la vérité et tout cela grâce à moi, tu vas être mon esclave.

Moi : T’es sérieuse là ?!

Ambre : Très.

Elle s’est rapprochée de moi, plus menaçante que jamais. Il faut avouer que là j’avais très peur d’elle… Un frisson d’horreur a parcouru mon dos. Mais purée qu’est-ce qu’elle a aujourd’hui ?! Ambre déraille complétement. Elle prend mon menton d’une main pour m’obliger à soutenir son regard.

Ambre : écoute-moi bien…Depuis que t’es ici, tu crois être le centre du monde. A cause de ce que tu m’as fait mon Castieloud’amourrosebonbonchoubidoud’amour ne veut plus me parler. Il est même fâché !

A cause de moi ? Elle est bien bonne celle-là ! Et c’est quoi ce surnom débile ? Je pleins vraiment Castiel, avoir une fille comme ça scotché au basque…

Ambre : Je te l’ai déjà dit : JE SUIS LA REINE DE CE LYCEE !! Et si tu refuses de te soumettre à mon autorité…tu vas amèrement le regretter. Ici tout le monde est sous mon contrôle, même la directrice alors tu vas devenir mon esclave.

Je ne dois pas lui répondre. Une fille pareille doit être ignorée, calme-toi Aminessa. Tu t’es réconciliée avec Nathaniel,  tu ne vas pas tout gâcher à cause sa stupide sœur. J’ai bousculé Ambre pour sortir, en l’ignorant complètement, ce qui a dû la mettre en rogne. Mais que peut-elle me faire ? Rien. Au moment où j’allais partir, elle me plaqua violemment contre la porte et a mis une main près de mon visage pour m’empêcher d’aller où que ce soit.

Ambre : Aminessa je t’ai laissée trop longtemps sans te donner la leçon que tu mérites pour avoir osé t’en prendre à moi. Donc à partir de maintenant tu vas payer sinon…

Moi :… sinon quoi ?! Pour qui tu te prends ? Redescends sur Terre, tu n’es pas le centre du monde et si je t’ai fait quelque chose c’est que tu le méritais. Maintenant lâche-moi où c’est toi qui vas amèrement regretter.

Ambre : Comment oses-tu ? Tu n’es rien, qu’une petite orpheline abandonnée! Tes parents sont morts dans un incendie mais à ce qu’il parait ils ont voulu te tuer ! Et ta chère jumelle, je suppose aussi garce que toi, a…

Je n’ai pu en supporter plus, je l’ai giflée. Comment osait-elle s’en prendre à ma famille ? à ma jumelle ? Je ne pourrais pas la pardonner comme ça.

Moi : Que tu me traites de tous les noms, je m’en fiche. Tu t’en prends à ma famille, je te défigure. Maintenant tu ne t’approches plus de moi, je t’entends parler comme ça de quelqu’un qui m’est proche, je te tue.

Je suis partie furax, j’ai été dans la cour souffler un peu. Comment cette journée qui s’annonçait superbe  a pu tourner comme ça ? Récapitulons tout ça : Lysandre m’a vu en sous-vêtement, je me suis réconciliée avec Nathaniel, j’ai été obligée de récupérer le chien de la directrice, Lysandre m’a embrassé, m’a laissé un suçon pour ensuite me rejeter sans aucune raison, je me suis évanouie, il est venu me voir et m’a menti sur ce qui s’est passé avant mon évanouissement ensuite Ambre est venue, m’a tout dit et m’a énervé. Ok ! Cette journée n’aurait pas pu être meilleure ! Respire, Expire. Expire, respire. Une fois calmée, je suis allée aider mon club. Bien sûr après m’être perdue une dizaine de fois pour enfin aller demander de l’aide à Nathaniel.

Moi : Nathaniel, tu peux m’aider ?

Nathaniel : ça va ? Tu n’as pas l’air en forme…

Moi : Normal, je cherche le club de cuisine depuis dix minutes… tu veux bien me montrer où ça se trouve, s’il-te-plait ?

Nathaniel :…*soupire* Très bien ! *sourire*

Moi : Merci !

Nous sommes sortis de la salle des délégués et Nathaniel m’a dirigé vers la salle. On a commencé à parler d’abord du chien de la directrice qui fait régulièrement des fugues puis j’ai parlé d’Ambre. Grossière erreur de ma part…J’avais beau lui dire tout ce qu’elle m’a fait aujourd’hui, il ne m’a pas cru. J’ai insisté en disant que sa sœur était une manipulatrice. Il a dit que je me trompais et qu’il fallait que j’arrête de parler d’elle alors qu’on vient de se remettre en bon terme. Mais comme je suis têtue j’ai continué. On s’est disputé, cependant il m’a quand même montré la salle du club de Cuisine. Pourquoi a-t-il fallu que ça se finisse comme ça ? Décidément ma journée ne fait que s’améliorer…J’ai soupiré et je suis rentré. En entrant je fus accueillie par une jeune femme qui avait la vingtaine et qui était super belle.  Des cheveux mi- longs et roux, des taches de rousseur sur le nez et de beaux yeux verts. Elle portait une robe verte pâle, dessous un tablier.

??? : Salut ! Tu dois être Aminessa ?

Moi : Oui.

??? : Je suis la responsable du club, je m’appelle Eléonore mais tout le monde m’appelle Nono. Donc avant que je te donne tes tâches définitives, tu vas devoir répondre à quelques questions. Aimes-tu cuisiner ?

Moi : Oui.

Eléonore : Cordon Bleu ou Spécialiste de l’Instantanée ?

Moi : Je dirai Cordon Bleu.

Eléonore : Il n’y a que moi qui peux le dire donc tu vas me passer un petit test ! Va choisir ta tenue et retire tout ce qui est bracelet, bague ou autre, et tu pourras aussi laisser tes affaires là-bas. Les vestiaires pour filles sont au fond à droite. En revenant  il faut que tu  aies une idée en tête, je vais goûter ce que tu me proposeras. Bon allez vas te changer.

Je suis allée dans une petite pièce où il y avait deux rangées de bancs et deux séries de casiers. J’ai testé de tous les ouvrir sans succès puis une fille que je n’avais jamais vu m’a donné ma tenue. Elle avait des cheveux mi- longs et de magnifiques yeux verts, elle portait une robe rose sous un tablier marron. Je m’habillais puis la remerciais.

??? (souriante): De rien ! Je m’appelle Capucine

Moi : Enchantée je m’appelle Aminessa !

D’un coup Capucine a perdu son sourire.

Capucine : Oh… Ambre a beaucoup parlé de toi.

Moi : Ah bon ? Pourquoi ?... bon je dois aller voir Eléonore… Tu viens ?

Capucine : Non j’ai terminé ce que j’avais à faire donc je vais me changer et partir.

Moi : Ok… a plus.

Je suis partie faire mon test de cuisine…bien que je ne sache pas quoi faire.

 

-Point de Vue d’Ambre-

Cette Aminessa ! Comment avait-elle osée s’en prendre à moi ?! A cause d’elle j’ai une horrible marque rouge sur mon magnifique visage. Mais au moins je sais maintenant où sont ces points faibles : Lysandre et sa sœur… mais reste à savoir comment je vais pouvoir faire pour me venger. Cette fois elle allait vraiment regretter de s’être prise à la mauvaise personne.  Mon portable s’est mis à sonner et j’ai décroché.

Moi : Quoi ?

Capucine : Je sais où se trouve Aminessa…

Moi : Où ?

Capucine : Au club de cuisine et ses affaires sont sans surveillance.

Moi : J’arrive.

J’ai immédiatement foncé vers la salle du club, je suis rentrée dans les vestiaires sans me faire remarquer, Capucine m’attendait près du sac de ma pire ennemie. Sans plus attendre j’en ai versé le contenu à terre, sans rien voir d’intéressant…jusqu’à ce que mon amie me montre un mini calepin et son bracelet avec un saphir au bout. Je les ai ramassés souriante. A l’intérieur du mini-calepin, il n’y avait qu’une seule chose… une photo pliée en deux où l’on voyait deux petites filles souriantes près d’une espèce de château, l’une avec une robe blanche et l’autre avec une robe noire. L’une d’elle doit être Aminessa et l’autre sa jumelle. Quant au bracelet, d’après le dossier que m’avait donné Peggy, c’est un cadeau d’Aminellie pour sa chère sœur. Aha ! Intéressant. Je donnais les instructions à Capucine avant de partir rejoindre Charlotte et Li. Ma vengeance ne fait que commencer.

-Fin du PDV d’Ambre-

 

Eléonore a goûté mon plat. Elle a lentement mâchonné avant de me donner la réponse.

Eléonore: … Je n’ai jamais goûté un plat pareil… pourtant j’avais déjà goûté  pire que ça mais jamais mieux.

Moi : Hein ?

Eléonore : Bienvenue au Club de Cuisine !

Elle m’a serré dans ses bras et a appelé Capucine pour fêter l’arrivée d’un nouveau membre. Elles ont ouvert une bouteille de Champony et on l’a vidé d’une traite.  Nous nous sommes bien amusées, même si Capucine me semblait froide. Je suis allée dans les vestiaires me changer quand j’ai vu que mes affaires avaient été éparpillé dans tous les sens. Qui avait fait ça ? Et surtout… Pourquoi ? J’ai rangé avec soin mes cahiers, mes livres. Pourquoi ai-je l’impression qu’il me manque quelque chose. J’ai enlevé ma tenue en me disant qu’il me manquait quelque chose… Mon bracelet !! J’ai cherché partout sans le trouver, oh non ! Puis j’ai remarqué qu’en dessous des bancs, il y avait le mini-calepin de ma sœur avec une photo de nous quand nos parents étaient encore là… je l’ai ramassé en l’ouvrant sur la page où normalement il devrait y avoir cette photo. A la place il y avait un mot sur un papier écrit au rouge à lèvres…Je l’ai lu et j’ai tout de suite deviné c’était Ambre qui m’avait fait ce coup. Oh si elle apparait devant moi je la tue ! Je suis sortie du club puis j’ai rejoint Rosalya, Iris et Violette au réfectoire. Fâchée, j’ai déposé violemment mon plateau sur la table sans y toucher. J’étais trop dégoutée pour toucher à mon repas, ma journée avait viré en cauchemar. D’abord il y a cette fichue Ambre que je vais étrangler si je la revoie. Non mais n’importe quoi ! Elle veut faire de moi son esclave ? Hé ben bon ! Cela n’aurait été rien si cette maudite gamine ne m’avait pas piqué mon bracelet et une photo de ma sœur. A dix-huit heures, elle va regretter d’être née ! Oh ça je le jure… ensuite il y a Lysandre. Hier tout semblait normal entre nous, j’avais même une chance mais aujourd’hui… t’oublies ! Il m’a fait un suçon que j’ai caché avec mes cheveux, puis il m’a rejeté… Rien que là je ne comprends pas pourquoi… mais après il a profité que je ne me rappelle de rien pour me mentir sur ce qui s’était passé… Et là Lysandre a disparu. Je sais qu’il doit répéter avec Castiel pour ce soir mais il aurait pu au moins venir me voir pour…j’en sais rien, juste venir me voir… De toute façon ce soir il a rendez-vous, Castiel me l’a bien fait comprendre, donc avec lui je n’ai aucune chance… J’ai soupiré.

Violette : ç-ça va pas ?

Moi : …je vais bien, ne t’inquiète pas.

Iris : Aminessa, tu es sûre ?

Moi : Oui….

Rosalya : …Que s’est-il passé ?

Moi : Rien de grave…

Violette : Mais tu as l’air triste !

Moi : Je t’assure je vais bien !

Rosalya :… Bon pas grave ! Dis-nous plutôt où tu étais passée ce matin ?

Moi : Aha vous allez rire…

Je leur ai raconté comment j’ai cherché Kiki partout en ville sans le trouver alors que c’est Armin qui l’avait avec lui. Elles ont rigolé, puis Iris s’est mise à raconter la première fois où elle avait dû courir après lui, elle avait fini tâchée de boue du pied à la tête. Quand à Violette, elle avait couru et était même tombée sans pouvoir l’attraper…puis elle s’est mise à pleurer et Kiki est venu vers mon amie tout seul. Décidément ce chien en a montré de toutes les couleurs ici !

Moi : C’est un vrai petit démon !

Rosalya : T’imagines même pas ! Sinon… comment va Lysandre ?

En prononçant ce nom, je me suis immédiatement raidi… mon cœur m’a fait mal à un point où j’ai eu envie de pleurer mais je n’ai rien fait de tel. J’ai préféré faire l’indifférente comme si ce malentendu n’avait jamais existé…

Moi : Oh il est venu me voir avant que j’aille au Club… Il m’a parlé puis il est parti rejoindre Castiel pour ce soir.

Iris : C’est tout ?

Rosalya : Il ne t’a rien dit de spécial ?

Moi : Non, rien de spécial…Pourquoi ?

Rosalya : …rien…

Nous n’avons plus jamais parlé de lui de la journée, d’ailleurs je ne l’ai revu que pendant le cours de théâtre où l’on devait faire une pièce ensemble… Comme nous l’a demandé notre professeur nous avons joué, mais je me sentais trahie… On nous a applaudis en disant que la scène n’aurait pas pu être mieux jouée et le cours a continué. Il y a eu ensuite le cours d’Espagnol, où bizarrement Ambre s’est mise à côté de moi. Tout le monde l’a regardée comme si elle était devenue malade, sauf moi je l’ai ignorée, ou du mieux que j’ai pu. Vers la fin elle m’a glissé une feuille où il y avait écrit « On se voit toujours tout à l’heure ? » . Je lui ai répondu.

« Rends-moi mon bracelet et ma photo »

« Non, si tu les veux vraiment on se voit plus tard »

« Hors de question ! »

« Très bien… mais dis adieu à tes affaires »

« Pourquoi ? »

 « Si tu ne viens pas je brûlerai ton bracelet et ta photo »

A ce moment-là j’ai eu du mal à ne pas exploser.

«  Tu n’as pas intérêt ! »

« Ou sinon quoi ? Tu ne peux rien faire sinon c’est le renvoie et tu ne peux pas être renvoyée, n’est-ce pas ? Oh et je t’interdis d’en parler à qui que ce soit sinon tout brulera »

Je ne lui ai pas répondu, elle avait raison… A la fin du cours, elle m’a fait un signe comme quoi je devais la suivre mais Lysandre et Castiel m’ont retenu. Au début je croyais qu’ils avaient remarqué puis j’ai vu que non.

Lysandre : As-tu un double des clefs pour que je puisse rentrer ce soir ? Je risque de terminer tard donc je ne voudrai pas te déranger.

Moi : Non je n’ai pas de double ma porte reste tout le temps ouverte maintenant.

Castiel : T’es bête ou quoi Princesse ?

Moi : Est-ce que tu essaierais d’ouvrir une porte si tu sais qu’elle est normalement fermée à clef ? A moins que tu ne sois stupide.

Lysandre : Ce n’est pas bête mais cela reste tout de même dangereux, surtout pour une fille…

Moi : Pourquoi ? Parce-qu’ elle  ne sait pas se défendre elle-même ?!

Lysandre : Je n’ai jamais dit ça… Désolé si je t’ai vexé…

Moi : … non, je n’aurais jamais dû m’énerver autant, je suis désolé…c’est juste qu’Ambre m’a énervé.

Lysandre : Qu’importe ce qu’elle t’a fait  cela ne mérite pas que tu t’énerves autant.

Moi : Oh c’est que tu crois, hé ben tu as…raison.

J’ai failli tout avouer alors qu’elle se trouve juste derrière moi… Heureusement que je me suis reprise à temps. Les garçons m’ont regardé bizarrement comme si j’étais folle.

Castiel : Bon on va y aller, souhaite-nous bonne chance Princesse !

Lysandre : On se voit plus tard Aminessa.

Je leur ai souhaité bonne chance en les embrassant sur la joue tour à tour, puis ils sont partis. Même s’il a joué avec moi, même s’il m’a fait souffrir je n’arrive pas à le détester vraiment. J’aime Lysandre, à chaque fois que je le vois mon cœur bat à tout rompre et quand il me sourit je me sens heureuse… Aminessa tu es vraiment une idiote ! Ambre a attendu que Castiel et Lysandre soit suffisamment loin pour m’agresser. Elle m’a giflé avec une telle force que je suis tombée par terre.

Ambre : Je t’ai déjà dit tu n’as plus intérêt à toucher à mon Castiel ! A partir de maintenant tu respecteras mes règles. T’as compris ?!

Moi : Alors là tu rêves complétement si je suis là c’est pour t’ordonner de me rendre mes affaires !

Ambre : Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi !

Moi : Ben moi non plus !

Ambre : Tu crois que je rigole à propos de bruler tes affaires ? Hé bien regarde !

Elle a sorti un briquet rose fluo et mon bracelet, puis elle a allumé le briquet et a mis mon bracelet en dessous. Le fil a commencé à noircir. Non !

Moi : Arrête !

Le bracelet a pris feu, il ne restait plus que des cendres et le saphir. Aminellie, le bracelet que tu m’as offert… Les larmes ont coulé toutes seules.

Ambre : Je t’avais prévenu…M’enfin tu n’as pas écouté. Donc à partir de maintenant tu seras mon esclave, tu feras tout ce que je te demanderai sinon adieu les photos de ta précieuse sœur.

Moi : Les ?

Ambre (souriante) : Oui LES photos. Disons que j’ai entendu ta conversation tout à l’heure et j’en ai profité pour donner l’ordre de récupérer toutes les autres photos. Et je les brulerai toutes devant toi à chaque fois que tu me désobéiras. Nous aurions pu être amies mais tu en as décidé autrement. 

Moi : Pourquoi…Pourquoi m’en veux-tu ?

Ambre : Tu as osé me rabaisser moi la Reine, à cause de toi mon précieux sac a été détruit…et tu es beaucoup trop proche de Castiel.

Quoi ? Les larmes ont continué de couler mais cette fois de rage. Comment osait-elle bruler le dernier cadeau de ma sœur juste pour un garçon ?!

Moi : Il ne m’intéresse même pas ! Celui que j’aime c’est Lysandre abrutie !

Quoi ? J’avais dit ça à haute voix ! Oh mon dieu ! … Ambre a souri d’un air de dire qu’elle le savait déjà et qu’elle a déjà planifié quelque chose.

Ambre : Je sais… *sourire* La première chose que je vais te demander c’est de couper les liens avec tous tes petits amis, ensuite demain tu ne viendras pas à l’école mais tu m’achèteras tout ce que je voudrais et pour m’assurer que tu le feras tu devras m’envoyer une photo devant chaque boutique avant et après l’achat. Oh une dernière chose ! Laisse ton portable allumé je vais t’envoyer ce soir quelque chose qui te fera plaisir. Allez souris, ma petite esclave ! Aha !

Sur ce elle est partie en me laissant pleurer de tristesse et de colère. Après avoir fini de pleurer j’ai ramassé le saphir et je suis rentrée chez moi. Je n’ai pas mangé j’étais trop dégoutée de la tournure des évènements. Après être restée des heures sur le canapé, j’ai décidé d’aller me coucher quand j’ai reçu un message d’un numéro inconnu. J’ai eu peur que ce soit encore Eric, je crois même que j’aurai préféré car c’était Ambre qui m’a envoyé une photo. Il y  avait une fille aux longs cheveux blonds et une silhouette superbe qui embrassait Lysandre. Mon cœur a arrêté de battre, puis j’ai eu mal. J’ai recommencé à pleurer jusqu’à ce que je ne puisse plus. J’en étais sûre pour tant je me suis obstinée…Pourquoi ? Oh Aminellie tu me manques ! Si tu avais été là, tu aurais trouvé les mots pour me réconforter, tu m’aurais comprise, si seulement tu n’étais pas morte… Aminellie… comment puis-je à nouveau aimer, si à chaque fois mon cœur doit se briser ? Comment puis-je abandonner mes amis rien que pour garder des souvenirs de toi ? Tout aurait été plus simple si j’étais morte. La vie serait beaucoup plus paisible, morte.

 

-PDV Lysandre-

Quand je suis rentré Aminessa était roulée en boule sur elle-même sur le canapé. Elle avait l’air d’avoir pleuré, non seulement on le voyait sur son visage mais son tee-shirt était trempé. Pourquoi pleurait-elle ? Je ne supporte pas de la voir pleurer, c’est comme si on essayait de me tuer à coup de hache dans le cœur. J’ai soupiré et je l’ai porté jusqu’à son lit. Au moment où j’allais sortir de la chambre, je l’ai entendu parler dans son sommeil. Non, Aminessa pleurait. J’ai pris sa main et je lui ai chuchoté quelques mots pour la consoler, elle s’est calmée.

Aminessa (dormant) : Lysandre…je t’aime.

J’ai souri tristement, je lui embrassé le front avec une infini douceur.

Moi (chuchotant): Moi aussi, c’est pourquoi je suis désolé ma fleur.

Je suis parti en laissant dormir paisiblement celle à qui appartient mon cœur. Je me sentais coupable de ce  que j’ai fait… je lui ai menti, brisé le cœur et ça continue. Pourquoi faut-il que cela se passe ainsi ? Je ne sais même pas. Ne trouvant pas le sommeil, j’ai écrit un poème, puis je me suis endormi en laissant mon carnet ouvert sur mon poème.

« Je t’aime, trois mots, sept lettres
Pour toi, mon cœur ne fait que battre
Je t’aime, en trois syllabes tant de bonheur
En sept mots tant de douleur.

 

Si en face, je ne puis te le dire
C’est qu’il y a une raison:
Je ne veux pas te faire souffrir
Car l’amour est un poison.

 

Si tu pleures, je ne veux pas en être  la cause
Si tu souffres ce sera à cause de moi
Mon cœur ne te dira je t’aime que s’il ose
Mais saches que je ne pense qu’à toi.

 

Ma muse, mon cœur

Mon âme, ma fleur. »



05/05/2013
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